« La planète est notre amie… jusqu’à ce qu’elle ait besoin de nous pour quelque chose, comme du papier toilette. » Les arbres sont en train de disparaître plus vite qu’un rouleau convoité lors d’une pandémie, et c’est à nous de riposter à l’aide d’une arme redoutable: le bidet. Alors que le climat se fâche et que la pollution nous fait les yeux noirs, nous faisons mine de ne pas voir la catastrophe pourtant annoncée depuis des décennies par des scientifiques à bout de souffle.
Oui, changer la société à coups de petits gestes peut avoir l’air aussi efficace qu’un déodorant à l’oignon, mais chers lecteurs, l’espoir réside dans les détails. Aujourd’hui, on vous déballe six astuces écolo tellement simples que même un enfant de cinq ans (s’il était incroyablement motivé) pourrait les appliquer. Mais avouons-le, ces gestes sont souvent aussi ignorés qu’un mail de la RH le lundi matin.
« Nos fesses et notre planète ont le bidet en commun, l’un soigne l’autre sans en abuser. »
Les bidets, ces engins de propreté universelle, sauvent les arbres un jet d’eau à la fois, sans parler de l’eau gaspillée lorsque vous laissez le robinet ouvert en vous brossant les dents. Encore un gaspillage affolant, qui dépend tellement de bidets et de boutons que le carnet de santé de la Terre va bientôt ressembler à celui d’un pilote de formule 1.
Pendant ce temps-là, l’art subtil du transport public, considéré comme la peste par la plupart des propriétaires de voitures, continue d’être boudé même s’il pourrait réduire significativement l’empreinte carbone de chacun. Ceci dit, s’accrocher à une barre dans le bus a quelque chose de moins séduisant qu’une offre d’abonnement gratuit à Netflix.
Et que dire du scandale de la bouteille d’eau en plastique? Un objet de consommation si courant qu’il pourrait bientôt être ajouté à la pyramide alimentaire, juste sous les sodas. Il en va de même pour ces dates de péremption, plus surveillées que la ligne d’arrivée d’un marathon, alors qu’elles ne sont en réalité que des chiffres prêts à être définitivement ignorés, tel un mauvais souvenir de soirée.
En dernier lieu, le simple fait de voter peut se révéler être l’antidépresseur du climat. C’est lourd, c’est long, ça demande de renoncer à son épisode en cours, mais c’est aussi l’un des rares moyens à la disposition du citoyen pour donner une voie à sa conscience écologique.
Alors voilà, sauver la planète est peut-être un boulot à temps plein qui ne paie pas de mine, mais si nous adoptons ces petites astuces, nous pourrions changer les choses. Toutefois, il y a fort à parier qu’on continuera à faire le tri sélectif… sélectivement.
Source : Mashable