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Meesho : Un courant alternatif dans le grand bazar de l’évaluation ?

« L’argent c’est comme l’électricité : moins on en perd, mieux on conduit. » – Et pourtant, c’est-à-dire que la fidélité dans les affaires de sous va parfois au gré des voltages boursiers. Prenez Meesho, la pépite du commerce social en Inde. Notre cher Fidelity vient de réduire la tension, évaluant sa prise dans la start-up à 27,8 millions de dollars, un choc de 33,6% depuis l’investissement initial. On parle désormais d’une valeur de 3,5 milliards de dollars, dividendes en circulation compris.

Mais que s’est-il passé pour que le gestionnaire d’actifs américain, au lieu de fêter à grands coups de klaxons, doive ravaler sa fierté et dévaluer son précieux investissement? La faute à une transaction secondaire de fin d’année, où l’ancien soutien de Meesho, Venture Highway, a cédé du terrain à WestBridge Capital, faisant chuter la valorisation à 3,5 milliards de dollars. Tiens donc, une petite fluctuation de tension, dirait l’électricien.

« Fidelity évalue maintenant Meesho à 3,5 milliards de dollars, un ajustement qui pourrait venir d’une hausse des actions en circulation. »

En effet, déclare le porte-voix de Meesho, divers facteurs font varier le compteur. Entre l’évaluation des pairs et l’accroissement des actions disponibles – merci l’expansion de l’ESOP (Employee Stock Ownership Plan) – tout contribue à cette petite secousse financière.

À noter que cet ajustement de tension ne signifie pas une panne complète pour tous les investissements de Fidelity. Oh que non ! Reddit, Gupshup et autres X ont vu leurs valeurs légèrement augmenter, même si elles sont encore loin de battre les records.

Meesho, quant à elle, soutenue par des noms qui claquent comme Meta, SoftBank ou encore Prosus Ventures, continue de tricoter son chemin dans l’écheveau du commerce social. Avec un panier moyen global de transactions dépassant les 5 milliards de dollars et l’oeil déjà vif vers l’expansion de ses services financiers et de son commerce de produits alimentaires, Meesho n’est clairement pas prête à rendre la bobine.

Plus de 50% de son chiffre d’affaires provient de villes de niveau 2 et inférieur, touchant un public que les géants Flipkart et Amazon n’ont pas encore tout à fait capturé dans leurs filets. En se concentrant sur les petites villes et une base de clients à la recherche de bonnes affaires, Meesho file droit vers le succès, tel un tisserand maîtrisant à la perfection son métier.

Source : Techcrunch

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