« Entre les puces électroniques et les astuces de rédaction, mon cœur balance, mais c’est bien la première qui mène la danse ! » Alors, chaussures cirées, nœud pap’ bien ajusté, parlons sérieusement de puces… de silicium. Un nouveau petit génie entre sur la piste de danse : Rebellions, une pépite fabless sud-coréenne du monde merveilleux de l’IA, vient de lever 124 millions de dollars (un joli 165 milliards de KRW pour ceux ayant un penchant pour les chiffres exotiques) lors de son tour de série B pour mettre au monde son troisième bijou de puce IA, le pupitreusement baptisé Rebel. Cette somme coquette s’ajoute à leur cagnotte déjà considérable pour doper la production de la puce Atom, concentrée sur les centres de données, et pour une petite chasse aux têtes bien choisies.
Après seulement trois ans d’apprentissage de la valse des startups, Rebellions se fait évaluer à une modique somme de 658 millions de dollars après clôture. Ah, le bal des millions, ça laisse rêveur ! Que vous dire d’autre ? Ah oui, KT, mastodonte de la télécommunication sud-coréenne mène le bal (et les finances) de cette ronde B, flanqué de vétérans comme le Korea Development Bank et des petits nouveaux qui se joignent à la valse des investisseurs.
Quel moment pour entrer en scène ! Alors que Nvidia domine actuellement le bal des puces IA, le reste du cortège ne chôme pas pour faire sa place dans la ronde. Coûts faramineux, traitements des données, tout le monde cherche son cavalier pour améliorer le pas et en faire plus pour moins.
Le marché des puces IA est florissant, et Rebellions prend ses marques au bal des débutants.
Les divas de la Tech tels que Google, Amazon, Apple, et Microsoft se sont mis à chausser leurs propres puces IA. Pendant ce temps, de l’autre côté du miroir, Open AI flirte avec les leaders de l’industrie des puces en Corée du Sud, et des startups telles que notre chère Rebellions continuent d’ourdir leurs plans pour accélérer les traitements avec toujours plus d’efficacité.
S’acoquinant avec Samsung, Rebellions nourrit les projets ambitieux. Sa puce Rebel, conçue en partenariat étoilé avec l’icône de l’électronique, vise à taquiner le marché de l’IA générative. Les deux compagnons de cadence ambitionnent un début de production de masse dans les coulisses de l’année 2025.
Et l’Atom, dans cette équation ? KT, l’investisseur attentionné, l’a inséré tel un doux madrigal dans son infrastructure NPU nuageuse. Rebellions table sur des revenus galants pour la seconde partie de l’année et continue de l’associer au bal via le procédé de fabrication 5-nanomètres de Samsung.
Le Ion, premier enfant prodige du startup, poursuit ses pas de danse aux USA et cherche encore son partenaire de tango commercial. Conçu pour l’edge computing, il semble promis à choyer les institutions financières de ses prédictions boursières.
Pour clore ce bal masqué technologique, Rebellions, avec à sa tête un ancien finaud de Morgan Stanley, exécute une révérence prometteuse, démontrant que dans le royaume des puces IA, il faut savoir faire tourner les têtes avant de faire tourner les serveurs.
Source : Techcrunch
