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Credits image : Saketh / Unsplash

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Elon Musk et le décompte milliardaire : Quand le juge fait « tic tac » sur les gros chèques

« L’argent, ça va, ça vient, mais quand il s’en va, ça fait mal. » Ainsi pourrait-on résumer la mésaventure boursière d’Elon Musk, dont le package de rémunération titanesque vient d’être remis en question par une décision judiciaire. Imaginez un peu, être sous le coup de perdre quelques milliards, tout simplement parce qu’un juge a estimé que les petits caractères dans les gros contrats, ça compte quand même. Ouch !

Alors, de quoi s’agit-il ? Eh bien, une juge de Delaware a frappé fort en disant non à la montagne de dollars, soit 56 milliards pour être précis, que devait empocher notre cher Elon grâce à un package de compensation ultra-généreux établi en 2018. La juge Kathaleen McCormick a argué que Tesla n’a pas su prouver l’équité de ce plan de rémunération. Le sympathique Elon peut certes faire appel, mais en attendant, il doit se contenter de garder son titre de la personne la plus riche de la planète sans ce petit bonus.

Pourtant, cette décision judiciaire ne nous offre pas de fin bien ficelée. On se retrouve avec un Elon Musk dans l’expectative quant à la manière dont il sera rémunéré et avec la valeur de sa fortune qui semble jouer à cache-cache dans ses diverses entreprises.

« Les gros sous d’Elon Musk en sursis : quand même les milliardaires doivent lire les petits caractères. »

En réaction, celui qui se targue d’être un maître de l’internet moderne a évacué son mécontentement sur le réseau social X, anciennement connu sous le nom de Twitter, dont il est devenu propriétaire après une autre décision de McCormick. Il a même lancé un sondage pour demander si Tesla ne devrait pas déménager virtuellement au Texas.

Le cœur du débat était la notion de « justice », car déjà en 2019, un actionnaire de Tesla avait intenté une action en justice pour annuler le fameux package de Musk, l’accusant d’être indûment rémunéré sans devoir se concentrer uniquement sur l’entreprise automobile.

Le plan de compensation en question, approuvé par les actionnaires en 2018, comportait 20,3 millions d’options d’achat d’actions découpées en 12 tranches qui devaient se débloquer si Tesla atteignait certains jalons en matière de capitalisation boursière, de revenus et de bénéfices ajustés. Mais la juge McCormick n’a pas été convaincue par l’argumentaire de Tesla, insistant sur le fait que les informations transmises aux actionnaires étaient incomplètes ou trompeuses.

McCormick a qualifié le processus menant à l’approbation du plan de rémunération de Musk de « profondément défectueux », mettant en évidence ses liens étroits avec des membres du conseil d’administration censés négocier au nom de Tesla. Elle a aussi souligné le manque d’une véritable négociation, perçue plutôt comme une symbiose coopérative.

En fin de compte, la juge s’interroge sur l’utilité réelle et le prix d’un tel plan de compensation, se demandant si toute cette mise en scène était nécessaire pour que Tesla conserve Musk à sa barre et atteigne ses objectifs. Elle conclut que l’unicité et la motivation de Musk pour des objectifs ambitieux ne justifient pas le plus gros plan de compensation de l’histoire des marchés publics.

Source : Techcrunch

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