silver microphone near audio mixer

Credits image : Jacek Dylag / Unsplash

SociétéTechnologie
0

La FCC vise-t-elle juste contre les robocalls malveillants?

Quels sont les dangers des nouvelles technologies lorsqu’elles tombent entre de mauvaises mains? En matière de télécommunications, les « robocalls » ou appels automatisés ont été depuis longtemps un fléau. Mais que se passe-t-il lorsque ces appels intègrent des voix clonées, comme celle du Président Biden? La FCC (Federal Communications Commission) lève-t-elle enfin le voile sur cette pratique en proposant de la rendre fondamentalement illégale?

Les appels automatisés sont-ils tous nuisibles? Pas nécessairement. Certains pourraient même être jugés nécessaires et bénéfiques. Néanmoins, lorsque ces pratiques franchissent la ligne de la légalité, ne devrait-on pas les sanctionner plus sévèrement? Prenons l’exemple de ces appels frauduleux au New Hampshire où une voix ressemblant à celle du Président Biden suggérait aux gens de ne pas voter. Comment les autorités réagissent-elles devant de telles tentatives délibérées de perturber le processus démocratique?

Actuellement, il faut qu’une loi soit enfreinte ou qu’une infraction soit raisonnablement suspectée pour que les autorités interviennent. Mais si l’utilisation de la technologie de clonage de voix dans les appels automatisés était, en soi, considérée comme illégale, cela ne faciliterait-il pas la tâche aux organismes de régulation pour poursuivre les fraudeurs?

« L’identification de voix clonées dans les robocalls comme illégale simplifierait les poursuites contre les fraudeurs. »

La présidente de la FCC, Jessica Rosenworcel, s’est exprimée sur le sujet, mentionnant que cette mesure procurerait de nouveaux outils aux procureurs d’État pour protéger les consommateurs. Est-ce donc la fin de l’ambiguïté juridique pour les voix artificielles et clonées? Et comment la FCC compte-t-elle inscrire cette proposition dans la lettre de la loi?

La FCC s’appuie sur le Telephone Consumer Protection Act (TCPA) qui interdit déjà les voix « artificielles », mais la distinction avec les voix clonées fait débat. Cela poserait-il un problème pour des usages légitimes comme une entreprise utilisant la voix de son PDG pour ses messages automatiques?

Il est indéniable que les aspects légaux des technologies de clonage de voix sont moins préoccupants que les applications frauduleuses. En réponse, la FCC envisage donc de promulguer une Déclaration Règlementaire clarifiant que l’usage de la technologie de clonage de voix rendrait les appels « artificiels ». Mais comment cette décision influencera-t-elle l’évolution constante de la technologie de communication et de messagerie?

L’avenir de cette proposition reste incertain jusqu’à son adoption éventuelle par la FCC, comme l’a confirmé le porte-parole Will Wiquist. L’organisme parviendra-t-il à adapter sa réglementation aussi rapidement que les technologies évoluent? Sommes-nous à l’aube d’une ère sans « robocalls » malveillants?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.