« En technologie, celui qui change la donne n’est pas toujours celui qu’on croit ! » Et voilà que Reliance et Viacom18, tels des magiciens high-tech, sortent un lapin de leur chapeau en s’emparant de 60% de la division indienne de Disney, laissant plus d’un observateur bouche bée. D’après le Wall Street Journal, cette acquisition valorise la filiale locale de Mickey à 3,9 milliards de dollars, un peu comme trouver une pièce de Disney collection sous le canapé… mais en beaucoup plus gros!
Qui aurait cru que le géant Disney accepterait de vendre sa division indienne pour beaucoup moins que les montagnes d’or escomptées? Et pourtant, l’accord qui devrait être conclu ce mois-ci, nous apprend que la rumeur est devenue réalité. Silence radio chez Reliance, qui joue les Cheshire Cat en ne commentant pas ces engagements avec Disney.
La danse des pourcentages démarre et dans ce bal des actionnaires, Reliance s’impose en Cendrillon de la soirée avec 51 % des parts, alors que Bodhi Tree, n’est pas en reste avec son soulier de 9 %. Disney, quant à lui, conserve tout de même 40% de sa filiale indienne, un peu comme garder le contrôle de sa baguette magique tout en laissant les autres diriger le bal.
Reliance et Viacom18, en s’associant, sembleraient prêts à écrire le prochain chapitre de l’histoire médiatique indienne.
En 2019, Disney devient le prince charmant de Star India en l’acquérant, augmentant considérablement sa force de frappe streaming grâce aux droits de diffusion de l’Indian Premier League et en ajoutant une touche Bollywood à son empire.
La belle histoire d’amour entre Hotstar et ses 150 millions d’utilisateurs actifs mensuels s’est quelque peu essoufflée, alors que Viacom18, en prenant les droits de streaming IPL, est monté au filet pour tenter de marquer des points.
Reliance, en véritable Aladdin, ne se contente pas de la lampe magique et recrute activement des talents en ingénierie, tout en garnissant Jeu-Cinéma avec du contenu premium de HBO et NBC, un peu comme remplir sa bibliothèque de toutes les éditions collectors de contes de fées.
Ce partenariat permet une touchante réunion familiale médiatique, réunissant James Murdoch, fils de Rupert Murdoch, et Uday Shankar, ex-CEO de Star India – un peu comme si on assistait à la réconciliation des frères Grimm après des années de compétition littéraire.
Et pour finir, Murdoch et Shankar infusionnent leur Bodhi Tree de liquide de chez QIA pour un total avoisinant les 528 millions de dollars, plaçant leurs billes avec autant de subtilité qu’un Génie exauçant un vœu en arrière-plan.