« Je twitte donc je suis »… ou pas toujours, semble-t-il! Un discours enflammé sur les réseaux sociaux, et voici que certains superviseurs de San Francisco se retrouvent avec bien plus que des notifications à gérer. Garry Tan, le président de Y Combinator, semble avoir effacé son tweet incendiaire, mais comme un vilain bug, les répercussions continuent de semer la zizanie!
Les destinataires malheureux d’une correspondance menaçante n’étaient autres qu’Aaron Peskin, Myrna Melgar et Dean Preston, qui ont vite filé au commissariat rapporter les faits. Ils n’étaient pas au bout de leurs peines, car voilà que le tweet de Tan semblait avoir mis en mode « rage » un correspondant anonyme, coutumier du fait.
La lettre reçue par Peskin, et qu’il a partagée, ferait pâlir un émoticon colère: « Je souhaite une mort lente et douloureuse à toi et à tes proches ». Le message inclus une photo de Tan, qui a récemment posté son tweet musclé à l’encontre de sept superviseurs de San Francisco, celui-là même qui a depuis fait pschitt!
« Une lettre d’amour » d’une douceur qui donnerait des frissons à un ordinateur en surchauffe.
Tan a par la suite tenté de délivrer un correctif de type « Mise à jour des regrets », affirmant que la référence à un titre de Tupac Shakur de 1996 aurait dû être saisie par tous. Spoiler: ce ne fut pas le cas.
Mais détrompez-vous, Peskin ne croit pas que le coupable est Tan-même. Notre sherlock d’internet penche plutôt pour un harceleur épistolaire en série. Il semblerait que ce ne soit pas la première fois que de telles « lettre d’amour » atterrissent dans le flux postal des superviseurs.
Message de fond des missives malveillantes : « Cette lettre a été envoyée pour éduquer les serviteurs publics. Sans intention malveillante. » Et surtout, ne voyez aucune menace dans tout cela… Ah, ces plaisantins!
Peskin n’a jamais rencontré Tan personnellement, mais il semble que ce dernier n’ait pas manqué de le mentionner dans une vidéo YouTube où il critiquait les superviseurs pour avoir contesté l’arrivée des voitures autonomes de Cruise à San Francisco. Et oh surprise, Cruise a perdu son permis d’exploitation en Californie.
En fin de compte, le tweet désormais effacé de Tan a laissé Peskin quelque peu…sceptique (!) quant à ses réelles intentions démocratiques. Il espère juste tirer un trait sur cette affaire et réaffirme que de tels agissements sont une plaie pour la démocratie. En attendant, du côté de chez Y Combinator, on semble avoir appuyé sur mute…
Source : Techcrunch
