Quel coup dur pour l’innovation suédoise que représente l’électromobilité, alors que Cake, entreprise montante de motos électriques, se trouve en situation de faillite depuis le 1er février – mais que s’est-il vraiment passé ?
Était-ce simplement un mauvais timing pour une levée de fonds, ou le symptôme d’un mal plus profond qui affecte la jeune pousse suédoise Cake lorsqu’une désertion inopinée d’investisseur a précipité sa chute ? Épineuse question, surtout que le PDG, Stefan Ytterborn, reste muet sur l’avenir de l’entreprise. Déclaration de protection judiciaire ou insolvabilité pure et simple, quel avenir pour cette société autrefois prometteuse et maintenant à l’agonie ?
Cake était-elle préparée aux turbulences du marché de la mobilité électrique, ou est-ce un mauvais virage stratégique qui l’a menée à sa perte ?
Connue pour ses designs avant-gardistes, Cake avait levé avec succès des fonds en 2019 et en 2021, envisageant un avenir pérenne et rayonnant, mais ses derniers mois ont été houleux, n’est-ce pas ? Rappel de produits pour risques de sécurité, incendie dans un showroom; ces déboires techniques, conjugés à des problèmes financiers, ne signent-ils pas une mauvaise série pour l’entreprise ?
Les difficultés de Cake résonnent-elles avec celles d’autres acteurs de l’écomobilité, dans un contexte où même les géants vacillent et où les alliances paraissent être le dernier recours pour survivre ? Les fermetures d’entreprises, les faillites et les fusions sont-elles désormais monnaie courante dans ce secteur si compétitif, avec des économies en recherche constante de solutions durables ?
D’un autre côté, l’exemple de Vanmoof, redressé par Lavoie, nous laisse-t-il entrevoir un rayon d’espoir pour Cake ? Peut-être que dans ce ciel orageux, l’histoire de Cake n’est pas encore achevée et qu’une solution se profile à l’horizon, mais quelle pourrait-elle être ?
Source : Techcrunch