« L’intelligence, c’est comme le parachute. Quand on n’en a pas, on s’écrase. » Et on peut dire que chez Kleiner Perkins, ils ont largement déployé leur toile pour ne pas tomber dans l’oubli. À San Francisco, lors d’un événement StrictlyVC, Mamoon Hamid et Ilya Fushman, deux VCs compères depuis l’enfance, ont partagé la saga palpitante de leur mission : redonner du panache à la vénérable firme de capital-risque, Kleiner Perkins. Et tu m’croiras si tu veux, ils ont pioché dans les technologies de Rippling, Loom et Figma pour redorer le blason avec des étoiles de milliards.
Depuis que ces deux joyeux lurons ont pris les rênes, c’est la valse des investissements réussis. Leur dernier coup de maître ? S’aventurer dans le royaume scintillant de l’intelligence artificielle où ils placent leurs jetons avec l’aisance des grands joueurs de poker. Les exemples brillent de mille feux : une société de vidéo messagerie capturée par Atlassian, une plateforme de gestion du travail valant son pesant d’or, et ce n’est qu’un avant-goût du festin.
Grâce à cette « vague de l’innovation technologique », l’équipe de Kleiner Perkins vit le rêve de l’intelligence artificielle en grand format.
Tu te souviens de SoftBank et de ses méga-fonds qui inondaient le marché comme une happy hour qui n’en finit plus ? Eh bien, nos amis de Kleiner Perkins ont préféré la jouer intello et se concentrer sur les startups en couche-culotte. Toujours penser contraire du troupeau, voilà leur crédo. À l’heure de l’IA, la formule magique est : plus de cerveaux pour moins de méninges froissées.
C’est que l’IA, c’est comme un aimant puissant pour les cerveaux les mieux huilés, qui quittent leurs géants protecteurs pour voler de leurs propres ailes algorithmiques. Chez Kleiner Perkins, on guette avec appétit ces ingénieurs de l’extrême, tandis que les domaines comme la santé, le juridique et le développement logiciel offrent des pistes de décollage pour l’IA et ses promesses de productivité.
Mais ne nous y trompons pas, derrière ces investissements mirifiques, ces talents rares comme des diamants et ces valuations stratosphériques, il faudra bien plus qu’un algorithme pour garantir le succès. Il faudra une vision, une technologie qui s’intègre dans le quotidien de Monsieur et Madame Tout-le-Monde, et peut-être, qui sait, une touche d’humanité. C’est là que Kleiner Perkins désire placer ses billes, entre la technologie de pointe et la capacité à ensorceler le grand public.
Pour résumer, l’ère de l’IA n’a pas sonné le glas de l’humain chez Kleiner Perkins, mais a plutôt mis un piment d’intelligence dans leur cocktail d’investissements. Et bien sûr, ils gardent l’œil ouvert pour le futur « wearable » qui va nous captiver, car semble-t-il, nos poignets sont encore un peu nus côté high-tech.
Mais soyez rassurés, avec ou sans IA, nos brillants VCs continuent de parier sur les étoiles montantes de la Silicon Valley, gardant toujours une longueur d’avance. Ah, et à propos de Figma, apparemment, ils ne pensent pas qu’une moitié de valorisation soit un demi-échec.
Source : Techcrunch