« L’innovation, c’est comme une canette de soda : ça pétille, ça éclabousse, et c’est meilleur quand c’est frais ! » – moi, en contemplant le monde des startups. Parlons aujourd’hui d’un artisan des bulles d’innovation : Dustin Rosen, maître brasseur de capital-risque et fondateur de Wonder Ventures, fier pourvoyeur des premiers millions qui donnent vie aux startups de Los Angeles et du Sud de la Californie.
Là où beaucoup voient des startups balbutiantes, Wonder Ventures voit des licornes en devenir. Ils ont misé sur des gros calibres comme Honey et Whatnot, et sur d’autres futurs titans du marché comme Clutter, Modern Animal et Tala. C’est un peu comme jouer à la marelle avec des startups : Wonder saute de succès en succès !
En 2013, Dustin a vu Los Angeles s’éveiller au monde technologique, mais avec une poche à capital initiale plus légère qu’un sac de chips à moitié vide. Pour Rosen, il était inconcevable que les jeunes pousses de la tech dussent partir en quête du graal financier dans la lointaine Baie de San Francisco. C’est là qu’il se dit : et si Wonder Ventures devenait la super glue des startups, leur permettant de rester là où le soleil brille toujours, à L.A. ?
Wonder Ventures ne se contente pas de semer des graines d’innovation, ils fertilisent le terrain avant même que les startups n’enfilent leurs premières bottes.
Ce n’est pas un one-man-show ; Dustin s’entoure de talentueux acolytes tels que Valentina Rodriguez et Taylor Bolhack, et voilà que Wonder lève haut la main deux nouveaux fonds pour un total de 102 millions de dollars. Si ces fonds étaient des missiles, le pré-seed serait une fusée de 57 millions prête à lancer de nouvelles entreprises dans la stratosphère, tandis que le fonds d’opportunité, lui, est un lanceur de 45 millions pour propulser les startups qui ont déjà prouvé qu’elles n’ont rien d’éphémère.
Les Wonder-preneurs n’ont pas peur de sortir le carnet de chèques avant que vous ayez même codé votre « Hello World ». Même si leur Fund 4 est encore plus neuf qu’un smartphone sous blister, ils ont déjà trouvé une pépite à qui donner un coup de pouce grâce au fonds d’opportunité, une certaine société d’économies sur les taxes foncières, Ownwell. Et si vous vous demandez de combien est le chèque ? Il est suffisamment lourd pour que les autres investisseurs lèvent les sourcils d’admiration ou de jalousie.
Alors que certains fonds brandissent l’étendard des chiffres et de la traction, Wonder Ventures joue la carte des copains d’avant, avec plus de 60 partenaires limités issus du gratin des entreprises comme Snap, Honey et ZipRecruiter. Ils parient sur les créateurs de génie et les marchés vastes comme des océans, se jetant à l’eau même quand le produit n’est même pas encore un prototype sur papier.
Quel est le super-pouvoir de Wonder Ventures ? Leur Fund II, premier à siroter au bar des investisseurs institutionnels, a déjà remboursé ses dégustateurs avec plus du double de leur mise. En gros, Wonder n’est pas là juste pour saupoudrer de la poudre de fée, mais pour transformer radicalement l’économie magique des startups.
Et pour terminer sur une note moins sérieuse, rappelons-nous que dans le monde pétillant des startups, Wonder Ventures ne se contente pas de suivre la recette classique. Ils ajoutent leur propre ingrédient secret : un brin de folie. Après tout, ils investissent dans l’inconnu comme on jette une pièce dans un puits à souhaits. Mais, jusqu’à présent, il semblerait que leurs vœux deviennent réalité, même si on sait que les licornes, c’est pas dans les petits pots de yaourt qu’on les trouve, mais bien grâce à des visionnaires comme Wonder Ventures !
Source : Techcrunch