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Yandex peut-il vraiment échapper à l’ombre russe?

Comment l’un des géants de la tech en Russie a-t-il réussi à se délester de son encombrante filiale russe? Selon Bloomberg, Yandex, surnommé le Google russe, vient de vendre ses activités domestiques pour la modique somme de 475 milliards de roubles (environ 5,2 milliards de dollars en numéraire et en actions). Parmi les nouveaux propriétaires, on trouve un groupe de direction interne, le géant de l’énergie russe Lukoil, ainsi qu’Alexander Ryazanov, un homme d’affaires russe et ancien exécutif de Gazprom. Mais quelles conséquences cette vente aura-t-elle sur la capacité de Yandex à s’étendre et à nouer des partenariats désormais qu’il s’est affranchi des sanctions touchant les entreprises liées à la Russie après l’invasion de l’Ukraine ?

Depuis le début du conflit, quel sort a été réservé à Yandex? La société a été confrontée à des conséquences telles que son retrait du Nasdaq et les sanctions de l’Union européenne à l’encontre de son fondateur, Arkady Volozh, pour une présumée implication dans la propagande russe. Face à ces épreuves, la société a vendu son service d’agrégation de nouvelles, et Volozh a ouvertement condamné la guerre. Mais ces actions ont-elles suffi à redorer le blason de Yandex aux yeux de la communauté internationale?

Les spéculations sur la possible coupure des ponts de Yandex avec la Russie ont-elles vu le jour récemment? Ces rumeurs ont commencé à circuler à la fin de l’année 2022, mais la compagnie, acculée par les sanctions, semblait ne pas avoir d’autre choix que de renoncer à son développement sans l’apport de la technologie occidentale. Comment Yandex NV a-t-il néanmoins réussi à se séparer de ses activités russes après un an et demi de négociations, et quels compromis a-t-il dû conclure avec le Kremlin, une étape incontournable?

Yandex a finalement vendu ses activités russes à un prix bradé, pratique usuelle lorsque le Kremlin considère le pays enregistré – ici les Pays-Bas – comme non amical.

Le final de cette transaction révèle-t-il une chute dans la valeur des actifs de l’entreprise en Russie? En acceptant finalement un accord avec un rabais d’au moins 50 %, parce que le Kremlin considère les Pays-Bas, où Yandex est désormais basé, comme un pays “non amical”, Yandex a-t-il eu d’autre choix que de brader son ancienne gloire pour avancer sur la scène internationale sans entraves? Les défis auxquels l’entité séparée de Yandex NV va désormais faire face demeurent incertains. Mais une question demeure : jusqu’où Yandex pourra-t-il voler de ses propres ailes sans l’ombre portée de ses anciennes attaches russes?

Source : Engadget

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