« Qui cherche la petite bête trouve le grand capital » – ou comment le monde des fonds de capital-risque frétille d’imagination pour débusquer la prochaine licorne. Laissez-moi vous présenter Episode 1, une pépinière de pépettes européenne qui vient de fermer son troisième fonds avec un petit pactole de 76 millions de livres. On dirait bien qu’ils ont décidé de sortir leurs griffes… numériques!
La légende raconte qu’en 2013, alors que les dinosaures numériques ne dominaient pas encore complètement la planète Internet, Episode 1 émergeait du néant financier pour conquérir le monde des startups. Depuis, ils ont vu passer des petits poussins comme FatMap, qui a pris son envol jusqu’à Strava, ou encore SimplyCook qui s’est fait croquer par Nestlé. Inutile de dire que ces investisseurs de la première heure ont le chic pour repérer les graines de champions!
Ces aventuriers du denier ne sont pas à leur coup d’essai. Avec déjà deux fonds dans leur besace, et un petit coup de pouce du gouvernement britannique, on pourrait croire que c’est une promenade de santé. Pourtant, les temps changent, et pour leur troisième tour de magie financière, ils ont décidé de jouer avec la National Security Strategic Investment Fund, pour ajouter une pincée de technologie avancée à leur mélange explosif!
Une potion magique financière concoctée avec le soutien de la technologie avancée.
Les rumeurs du marché chuchotent que ces génies de l’investissement ont un petit secret: un outil de détection des startups à potentiel confectionné maison. Rien que ça! Mais, chut… c’est un secret. Cet outil n’aurait rien à envier à la baguette magique d’Harry Potter et serait capable de repérer un entrepreneur en herbe même tapit dans l’ombre d’un coin de GitHub ou de LinkedIn. La technologie au service de la finance, c’est quand même fantastique!
Episode 1, en véritable Saint-Valentin de la finance, ne craint pas de donner son cœur (et surtout son argent) dès le coup de foudre. Ils flirtent avec des tickets allant de 250,000 à 3 millions de livres pour séduire les startups à la naissance ou au berceau, les fameux stades pré-seed et seed. Et quand l’amour dure, ils n’hésitent pas à remettre la main au porte-monnaie pour les rounds suivants.
En résumé, nos experts de l’amour entrepreneurial ont jeté leur dévolu sur quelque 15 pousses vertes depuis l’ouverture du bal de leur troisième fonds. Et le cupidon des données semble leur souffler dans le bon sens, puisqu’environ un quart des investissements ont été réalisés grâce à leur charmante baguette algorithmique. Leur devise? « Rendez‑vous avec les fondateurs avant tout le monde ». Après tout, pourquoi laisser la concurrence envoyer des fleurs quand on peut offrir le bouquet en premier?
Alors, chers lecteurs, comme on dit dans le milieu : « On ne prête qu’aux riches »… ou peut-être devrais-je dire « aux riches en data »! Que cela nous serve de leçon, quand les données dansent, l’argent chante. Et n’oubliez jamais, derrière chaque grand VC, se trouve un grand outil… de data mining!
Source : Techcrunch