blue and yellow star flag

Credits image : Christian Lue / Unsplash

Intelligence ArtificielleSociété
0

La réglementation européenne peut-elle suivre le rythme de l’innovation technologique?

Les technologies évoluent-elles plus rapidement que nos lois? Dans le cadre de la lutte contre l’abus sexuel d’enfants (CSA), l’Union européenne envisage de pénaliser la création et la diffusion d’images générées par intelligence artificielle, y compris les deepfakes en la matière. Mais n’est-ce pas un peu tard?

La nouvelle législation envisage également de réprimer le livestreaming des abus sexuels sur mineurs et d’interdire la possession et l’échange de « manuels pédophiles ». Quelles seraient les implications pour la liberté en ligne si ces mesures étaient adoptées?

Ne doit-on pas s’interroger sur l’exigence actuelle de déclaration obligatoire des infractions dépassée par les nouveaux enjeux?

La technologie a-t-elle ouvert des brèches juridiques en matière de protection de l’enfance?

Etant donné que le plan de l’UE pour balayer le CSAM et détecter les prédateurs a divisé les législateurs européens et suscité des soupçons de collusion avec les lobbys, la mise à jour de la législation serait-elle une réponse suffisante aux défis technologiques actuels?

Le focus de la Commission européenne sur les plateformes de messagerie digitale dans la lutte contre le CSA est-il réellement pertinent? Les critiques ne cessent de pointer du doigt ce qui semble être une maladresse stratégique.

Face à l’émergence de deepfakes et d’imagerie générée par AI, n’est-il pas temps de reconnaître l’ampleur de ces risques et d’y répondre avec plus d’efficacité, notamment par des réglementations plus adaptées?

La Commission met-elle suffisamment l’accent sur la prévention et l’assistance aux victimes, ou s’agit-il simplement de réduire « l’impunité omniprésente » de l’abus sexuel d’enfants en ligne?

Le défi sera-t-il relevé à temps, alors que les élections parlementaires européennes se profilent et pourraient redéfinir le paysage législatif? L’UE réussira-t-elle à concrétiser ces propositions alors que le temps presse?

Enfin, est-il trop ambitieux d’espérer une action cohérente et rapide des législateurs pour adopter des mesures qui s’alignent avec l’impératif techno-juridique de notre époque?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.