« L’erreur est humaine, mais pour un véritable désastre, il faut y ajouter de l’électronique » — c’est en gardant ce proverbe 2.0 à l’esprit que nous plongeons dans l’aventure d’Andy et Abigail White. Le couple qui, avec leur cape de cyber-sécurité, se lance à la rescousse des acheteurs de maison naïfs et des transferts de fonds démodés.
La scène se déroule dans un bureau où les transactions immobilières se jouent à coup de stylo et de paperasse, ou à travers la danse des chiffres d’une transaction électronique. Mais attention, un faux pas numérique et c’est le tango des milliers de dollars qui se dirige vers le partenaire de danse incorrect.
La mission de Closinglock est simple : transformer ce tango risqué en une douce valse sécuritaire. L’entreprise fondée par nos deux cyber-héros en 2017 vient d’une mésaventure professionnelle d’Abigail dans le domaine immobilier, où des instructions de transfert envoyées nonchalamment par email faisaient frissonner ses clients.
« Même les transactions les plus sérieuses peuvent virer au vaudeville si la sécurité n’est pas de la partie. »
Quand on pense que le pauvre Andy, dans l’anecdote familiale, a tranquillement transféré 25 000 $ par la foi d’un email anonyme, on se rend compte que ce n’est pas qu’une question de sécurité, mais presque de foi… en la technologie!
Avec un système de paiement sorti tout droit de la préhistoire de l’informatique et des communications — allô le fax ! — il n’est pas étonnant que les escroqueries pleuvent comme à Gravelotte. Imaginez un peu, une transaction immobilière sur dix aux États-Unis est une cible potentielle pour la fraude.
Noël avant l’heure pour les White, ils ont reçu 16 millions de dollars en financements, coupés entre un début prometteur de 4 millions en amuse-bouche et un récent 12 millions en plat principal. Le tout, pour muscler leur plateforme et recruter l’équipe de choc qui poursuivra l’aventure.
Pendant ce temps, Closinglock joue les gros bras, protégeant plus de 250 milliards de dollars de transactions. Et ils ne comptent pas s’arrêter là, avec un marché de la transaction immobilière flirtant avec le 2000 milliards de dollars qui s’échange encore par des méthodes que même nos grands-parents trouveraient démodées.
L’objectif est clair : apporter de la fluidité financière, sans les risques d’un sherpa numérique, aux manœuvres pécuniaires des transactions immobilières. Et si c’est possible sans impliquer des chèques, des virements ACH, ou des transferts électroniques dignes des romans d’espionnage, alors c’est banco pour Andy et son équipe.
Source : Techcrunch