« Un clou chasse l’autre… À moins que ce ne soit une mise à jour logicielle! » Pour qui jongle avec les abonnements logiciels comme un jongleur de couteaux au cirque, les sujets de gestion des actifs logiciels sont aussi trépidants qu’un épisode de votre série TV préférée. Et tenez-vous bien, chers lecteurs, car la startup suédoise Xensam vient de lui-même effectuer une pirouette financière : elle a décroché la bagatelle de 40 millions de dollars pour sa première levée de fonds, huit ans après ses débuts sans l’aide de personne.
Certes, ce n’est pas donné à tout le monde de séduire une entité aussi charismatique que le capital-risqueur londonien Expedition Growth Capital. Mais Oskar Fösker, CEO de Xensam et frère d’armes du CTO Gustav dans cette aventure, a de quoi être fier. Ils prévoient d’utiliser cette cagnotte pour épicer leur IA, recruter des collègues par milliers (ou presque, puisqu’ils sont déjà 100) et conquérir le territoire de l’Oncle Sam.
La valorisation de Xensam reste un mystère aussi épais qu’une sauce suédoise traditionnelle. Oskar et son frère gardent la majorité des parts, tandis que la startup fait ronronner sa base de 200 clients, incluant de grosses cylindrées comme Polestar de chez Volvo. Et pour la petite indiscrétion, leur revenu annuel récurrent bondit de 126 % chaque année. Mais chut, on ne vous a rien dit sur les chiffres exacts!
« Dans le grand cirque des logiciels, un nouveau jongleur audacieux vient de rentrer en piste. »
Ah, la gestion des dépenses logicielles, cet univers impitoyable aussi peuplé que l’opéra de Paris un soir de première! C’est que, voyez-vous, l’enjeu est colossal : avec près de 900 milliards de dollars dépensés en logiciels d’entreprise en 2023, il devient vital de compter les licences comme les moutons avant de dormir. Et cette sarabande effrénée de logiciels impacte tout : de la dépense business à la productivité et même la sécurité des sociétés.
Xensam n’est pas née de la dernière pluie. Le duo de fondateurs a fait ses premiers pas chez Snow Software, mais ils ont vite constaté que la machine à neige prenait de l’âge et traînait la pâte. Ils ont alors flairé le bon coup : s’imposer comme le premier natif du SaaS dans cet univers. Pour la petite histoire, sachez que Snow a fini dans les bras de Flexera après une tentative de vente à un milliard de dollars.
Leur astuce chez Xensam, c’est d’utiliser l’IA pour scanner avec une précision de laser l’utilisation des logiciels dans les entreprises, des milliers d’applications qui évoluent dans le cloud ou en local. Imaginez un peu un détective privé qui traquerait chaque clic, chaque byte, chaque abonnement renouvelé à votre insu. Oskar vante même le chatbot de l’entreprise, entraîné à vous sortir des rapports sur-mesure comme un barista vous prépare votre café préféré.
Autre fait intéressant : Xensam a grandi sans béquilles financières, évitant la ronde des séries A, B, C, comme on esquive les trous dans le fromage suisse. C’est qu’ils voulaient être aussi stables financièrement qu’un meuble IKEA bien monté. Et la levée de fonds, elle, est arrivée quand ils ont eu le sentiment d’avoir déjà décrypté l’équation de leur réussite.
Ils avaient juste envie de garder leur culture d’entreprise aussi cosy qu’un chalet de montagne suédois, loin d’une course effrénée à la croissance. Ils ont donc trouvé avec Expedition Growth Capital le partenaire idéal, qui partage leur penchant pour les entreprises économes et ambitieuses.
Oliver Thomas, le grand manitou chez Expedition, semble voir en Xensam la poule aux œufs d’or européenne. Depuis leur création, ils ont bâti une solution qui permet aux entreprises grandeur XXL de suivre à la trace l’utilisation de leurs logiciels. Une sorte de GPS pour licences perdues, si vous voulez. C’est parti pour le grand voyage de la croissance avec Xensam à bord!
Source : Techcrunch
