“L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il finance clairement les startups.” Alors que certains y voient simplement des chiffres ennuyeux, le dernier rapport de Briter Bridges nous rappelle qu’il suffit de scruter un peu pour découvrir que l’ecosystème africain des start-ups est aussi mirobolant qu’un festival de couleurs vives au crépuscule. L’année dernière, malgré un climat de financement plus serré que le jean d’un hipster, des fonds dédiés à l’Afrique ont jailli comme des fontaines de chocolat chaud dans un buffet à volonté.
Même si la barre est haute, le Fonds Partech Africa II s’est élevé à la hauteur de 300 millions de dollars, assis sur le trône tel le roi du bal des fonds axés sur l’Afrique. Pendant ce temps, Novastar Ventures a flairé l’opportunité de marier profit et planète, créant un fonds dépassant les 200 millions de dollars centrés sur l’agriculture et le climat – de quoi faire rougir de jalousie Captain Planet lui-même.
Nouveaux sur la photo de famille des VCs, certains fraîchement sortis de terre comme Chui Ventures, qui apporte un peu de diversité en soutenant les produits pour le grand public avec une attention particulière aux fondatrices. Mastercard s’est montré généreux avec un don de 9 millions de dollars à Chui, parce qu’investir dans les start-up locales, c’est comme offrir de la crème solaire au Sahara : vital.
L’année passée, les managers des fonds de capital-risque et de private equity en Afrique ont réussi à amasser la coquette somme de 2,4 milliards de dollars à travers 43 accords. C’est comme si chaque start-up avait eu droit à son conte de fées – ou presque. Mais la grande question est : que nous réserve l’avenir?
Les opportunités en Afrique fleurissent plus vite qu’un algorithme de TikTok!
Brian Odhiambo de Novastar Ventures voit en 2024 une terre promise pour l’investissement, surtout dans le fintech et le climat. Il parle d’une Afrique jeune, urbaine et de plus en plus verte, avec des champs à perte de vue et une population croissante de consommateurs technophiles.
L’enthousiasme est tel qu’il contamine aussi Joyce-Ann Wainaina, ancienne de Citi, qui à la tête de Chui Ventures voit dans la jeunesse entreprenante africaine et le gigantesque marché du libre-échange continental une toile de fond parfaite pour des innovations sans frontière.
Avec une perspective pour 2024 oscillant entre nouvelles sources de fonds prometteuses et la consolidation de ceux déjà en place, les experts restent optimistes. Comme Wainaina prédit l’émergence d’encore plus de VCs locaux visant à combler les besoins en capital du marché, le cirque des fonds africains semble loin de plier chapiteau.
En conclusion, l’Afrique est un gigantesque Lego économique où chaque bloc de financement pose la base d’un édifice plus grandiose. Les fonds émergent, se capitalisent et se multiplient avec une créativité digne d’un Netflix des finances. Au rythme où vont les choses, ne soyez pas étonnés si le prochain smartphone que vous achèterez porte la mention « Made in Africa ». Et souvenez-vous, en matière de financement africain, qui ne risque rien n’a pas de rendement… soyons donc tous un peu « fund audacieux »!
Source : Techcrunch