« L’intelligence artificielle, tout comme la vérité, est souvent présentée comme toute nue. Mais quand il s’agit de protection en ligne, il semble qu’elle ait besoin d’une petite laine. » C’est notre amusante réalité dans le monde trépidant de la technologie. En bon détective du clavier, explorons comment la tech prend le bâton de pèlerin pour garantir une élection intègre et sécuritaire – sans oublier une petite pincée de sarcasme et de jeu de mots au menu!
Prends le pouls de 2024 : c’est l’année des athlètes olympiques, des bondissants bissextiles et… des batailles électorales ! Plus de 60 pays organiseront leurs élections nationales, et l’enjeu ? Que l’intelligence artificielle (AI) ne devienne pas la marionnettiste de l’opinion publique. Désormais, la tech porte le chapeau de shérif pour veiller sur l’intégrité des élections, avec le fardeau de lutter contre les fausses nouvelles et les discours haineux à la pelle.
Si Mark Zuckerberg pouvait retourner en 2004 avec sa Delorean, peut-être aurait-il apposé un peu plus de cadenas sur Facebook. La tâche de modération de contenu, qu’il s’agisse de discours haineux ou de la sécurité des enfants, semble être un jeu de Whac-A-Mole sans fin pour les géants de la tech. Mais attends, ce n’est pas fini : l’AI pourrait compliquer le jeu, se transformant parfois plus en complice qu’en justicier.
« Dans la mer de contenu, l’IA lance parfois plus de poissons piranhas que de bouées de sauvetage. »
Facebook aime jouer les pionniers, mais les petits caractères de documents internes à Meta révèlent une certaine hésitation à embarquer pleinement dans la protection des enfants, même des années après son avènement. Et la dernière farandole devant le Sénat américain ? Un rappel que du forum de gaming à la messagerie grand public, personne n’est à l’abri d’un danger numérique en embuscade.
Certains se disent que les jeunes pousses de la tech, contrairement aux vieux loups de la Silicon Valley, vont revêtir plus rapidement la cape des super-héros de la sécurité. Bien que l’intention soit noble, l’apprentissage de la modération de contenu est un parcours semé d’embûches et de faux pas. Néanmoins, il y a un vent d’optimisme avec des nouvelles recrues comme OpenAI qui, conscientes des regards scrutateurs, se mettent rapidement au pas.
La réelle lueur d’espoir, c’est peut-être ces startups audacieuses qui choisissent de manier le code avec une épée de chevalier dès le départ. ActiveFence, par exemple, voit s’accroître les demandes de conseils en sécurité avant même que les produits ne soient lancés. Voilà qui dessine un avenir où la tech, apprenant de ses erreurs passées, parierait sur la prévention plutôt que sur la cure.
Pour boucler en beauté, retenons que si la technologie nous emmène parfois en balade, dans la forêt des algorithmes, il est bon de savoir qu’au moins quelques startups ne se contentent pas de faire de l’AI un simple conte de fées numérique: elles travaillent d’arrache-pied pour s’assurer que le grand méchant loup ne passe pas par là. Après tout, on sait que derrière les pixels, il y a un loup… pour l’homme.
Source : Techcrunch