silhouette of trees near mountain during night time

Credits image : Sebastian Knoll / Unsplash

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L’épopée liquide de Mimas, à marée et à travers…

« L’eau est la source de la vie, mais qui aurait cru qu’elle aurait choisi un satellite comme résidence secondaire? » Ainsi pourrait-on débuter l’épopée fantastique de Mimas, la lune de Saturne au faux air de l’Étoile de la Mort de Star Wars, qui cache sous sa surface glacée – attention, suspense – un océan! Qui plus est, elle le cache bien : pas de geysers ni de grandes fractures en surface pour trahir sa présence.

Des chercheurs, menés par l’astronome Valéry Lainey de l’Observatoire de Paris, nous révèlent via un article paru dans Nature que Mimas pourrait être la neuvième entité du système solaire – notre bonne vieille Terre incluse – à présenter la caractéristique assez sympa de posséder un océan interne. On n’est pas prêt de manquer de coins pour les vacances dans notre coin de galaxie!

Nick Cooper, coauteur de l’étude, suggère que Mimas pourrait être un terrain d’étude idéal pour les chercheurs qui se passionnent pour l’origine de la vie. En effet, la présence d’un océan composé d’eau liquide récemment formé positionne cette lune dans le club très fermé des mondes océaniques candidats à la vie. Vous pensez tremper les pieds là-dedans?

Chez Mimas, l’eau coule peut-être à flots sous la surface, mais à l’extérieur, c’est le silence cosmique absolu.

Si l’on suit la logique de la NASA, pour qu’il y ait vie, il faut de l’eau, des molécules organiques et de l’énergie. Avec Mimas et les autres candidats comme les lunes de Saturne, Titan et Encelade, ou les lunes de Jupiter – Europa, Ganymède et Callisto – sans parler de Triton autour de Neptune et de notre lointain Pluto, notre système solaire apparaît finalement comme une sacrée équipe de cachottiers océaniques.

Valéry Lainey souligne que Mimas, malgré son potentiel aquatique interne, n’affiche aucun des signes classiques extérieurs laissant supposer une telle réserve d’eau. Cette lune joue les poker faces cosmiques, gardant ses secrets bien sous sa croûte de glace. Tel un magicien qui ne souhaiterait pas révéler ses tours, elle ne manifeste ni fractures ni geysers – la pudeur lunaire, peut-être?

De plus, grâce à des données acquises par la sonde Cassini de la NASA et à des simulations informatiques, l’équipe de Lainey propose que cet océan pourrait se situer entre 20 et 30 kilomètres sous la surface, une plage de profondeur qui lui laisse encore une certaine intimité. Et pour couronner le tout, le joyau d’eau de Mimas est jeune, très jeune, peut-être âgé d’à peine 5 à 15 millions d’années, comparé aux 4 milliards d’années de nos océans terrestres. Une petite goutte dans l’océan de l’évolution cosmique, dira-t-on!

On pourrait penser que la formation évidente de Mimas – le cratère Herschel ressemblant de manière frappante au super-laser de l’Étoile de la Mort – pourrait révéler une activité aquatique. Détrompez-vous, le cratère est bien plus ancien que l’océan de la lune et de surcroît, il est situé au-dessus, évitant tout débordement intempestif. Les secrets de l’univers aime à rester… fluide.

Source : Mashable

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