Le climat actuel du financement d’amorçage est-il aussi précaire qu’on le dit? Observant l’écosystème des startups ces dernières années, l’on note une véritable montagne russe. L’incertitude du début de la pandémie a cédé la place à un optimisme débordant, l’argent affluant vers presque toutes les startups. Mais qu’en est-il maintenant, alors que les financements semblent se raréfier et que les défis se multiplient pour les startups en devenir?
Est-ce vraiment le mauvais moment pour lever un tour de table d’amorçage? Les entrepreneurs, particulièrement au début de leur parcours, sont-ils confrontés à un environnement de financement hostile? Talia Goldberg, partenaire chez Bessemer Venture Partners, confie à TechCrunch+ son enthousiasme face aux entrepreneurs rencontrés dans cet écosystème à l’étape de l’amorçage. Cependant, est-ce que les « vrais » entrepreneurs ne se révèlent-ils pas justement dans ces moments plus difficiles?
À quoi ressemble le paysage actuel pour les tours de financement d’amorçage? Pour y voir plus clair, TechCrunch+ a partagé les insights de Goldberg ainsi que ceux de deux autres investisseurs aguerris : Pae Wu, partenaire général chez SOSV, et Maren Bannon, partenaire chez January Ventures. Que recherchent-ils lorsqu’ils évaluent les pitchs des startups en phase d’amorçage? Quelle est la dynamique des tailles de tours et des évaluations actuellement? Quels conseils prodiguent-ils aux entreprises de leur portefeuille?
Face à un environnement changeant, les startups d’amorçage doivent s’adapter rapidement pour rester attractives aux yeux des investisseurs.
La définition même d’une startup en phase d’amorçage a mué, les tailles des tours et les évaluations ayant tendance à augmenter. Mais qu’en est-il de l’évolution des attentes des investisseurs, qui souhaitent désormais voir davantage de preuves concernant l’adéquation produit-marché et les revenus? Serait-ce la pandémie qui en est partiellement responsable, comme le suggère Bannon à TechCrunch+?
Une surabondance de capital durant l’ère COVID a-t-elle vraiment conduit à des valorisations pré-amorçage surélevées? Comment cette effervescence des fonds d’ange, des fonds opérateurs et des fonds en continu a-t-elle influencé le marché? Et maintenant que nombre de ces fonds se retirent, assiste-t-on à un effondrement des valorisations pré-amorçage? Ces paramètres pourraient-ils rendre les levées de fonds ultérieures plus épineuses pour les compagnies qui ont levé des fonds pré-amorçage ces dernières années?
Source : Techcrunch