two bullet surveillance cameras attached on wall

Credits image : Scott Webb / Unsplash

CryptoOrdinateursSociété
0

Chasseurs de primes numériques : La belle vie des hackeurs pour la bonne cause

« Un bug et un pirate entrent dans un bar… la suite, seul Bugcrowd peut la connaître ! »

Dans un monde où les failles informatiques sont aussi communes que les cafés pré-commandés dans nos applis fétiches, Bugcrowd, une entreprise aussi rusée qu’une renarde dans un poulailler numérique, vient de recevoir non pas des tapotements sur l’épaule, mais un chèque bien dodu de 102 millions de dollars. Pourquoi, vous demandez-vous? Pour permettre à une armée de hackers, plus gentils que des agneaux, de traquer les bugs et failles de sécurité et d’enrayer la machine avant que le vilain loup (comprenez : les failles de sécurité) n’engloutisse nos données.

General Catalyst mène la ronde de financement avec un enthousiasme d’enfant dans un magasin de bonbons et les habitués Rally Ventures et Costanoa Ventures remettent la main à la poche. Bugcrowd, qui a levé plus de 180 millions de dollars, n’est pas peu fier face à son rival HackerOne, estimé à petite monnaie de 829 millions de dollars.

Bugcrowd, c’est un peu le Tinder des codeurs à la recherche de bugs.

L’argent frais servira à conquérir le monde (ou presque) et peut-être même à se payer un ou deux comparses par acquisition. Et parce qu’on ne se repose pas sur ses lauriers, Bugcrowd compte ajouter des fonctionnalités à sa plateforme multifacettes, offrant tout un éventail de services de cybersécurité. C’est à se demander si les hackers ne préféreraient pas les bugs comme monnaie courante!

La startup, décrite par Gerry avec un soupçon d’ironie comme un « service de rencontre pour ceux qui charcutent des ordinateurs », fonctionne comme un marché bilatéral : d’un côté des codeurs en quête de gloire et de fortune; de l’autre, des organisations tremblantes à l’idée qu’une faille aussi minuscule qu’une tête d’épingle passe inaperçue.

Bugcrowd surfe sur deux grandes tendances high-tech du moment : la construction effrénée de technologies toujours plus complexes et gourmandes en données, et les hackers, nouveaux chevaliers du numérique, qui à défaut de porter une armure brillent par leur astuce et leur expertise. C’est avec des gains pouvant atteindre plusieurs millions que nos chasseurs de prime du web combattent le spectre des bugs ombrageux.

Et si son PDG vante une croissance annuelle de 40 % et se félicite d’approcher les 100 millions de revenus annuels, c’est sans compter la communauté de plus d’un demi-million de hackers fidèles qui grossit de 50 000 nouveaux membres chaque année. Telle une colonie d’abeilles laborieuses, ils butinent les données et pollinisent la toile d’une sécurité renforcée.

Pour finir sur une note légère, disons que si Bugcrowd continue sur cette lancée, le jour où les bugs deviendront espèce en voie d’extinction ne sera plus très loin. Après tout, chaque « bogue » a son charmeur… et souvent, c’est un « bug bounty » !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.