Comment une start-up peut-elle transformer l’accès aux dispositifs médicaux dans les cliniques privées d’Afrique de l’Est? Ilara Health, une entreprise de technologie de la santé basée au Kenya, a récemment obtenu 4,2 millions de dollars en financement de dette et en équité lors d’un cycle pré-Série A. Quels objectifs la firme poursuit-elle avec ces fonds nouvellement acquis ? Il s’agit de développer ses opérations au Kenya et d’étendre l’accès aux soins de santé pour les masses grâce à un service de santé et d’occupation B2B, ciblant les travailleurs non assurés pour leur fournir des soins dans son réseau de cliniques partenaires moyennant des frais fixes mensuels.
Est-il significatif que la série de financements de 2,5 millions de dollars ait été dirigée par DOB Equity, avec la participation de la Fondation Philips et d’investisseurs existants tels que AAIC Investment et Angaza Capital, alors que le financement par dette provenait d’Alphamundi, de Kiva Capital et de Boehringer Ingelheim ? Ces nouveaux financements augmentent le total des fonds, dettes, capitaux propres et subventions sécurisés par Ilara Health à 11,7 millions de dollars, mais quel impact cela aura-t-il sur le fonctionnement et l’expansion de l’entreprise ?
Comment Ilara Health a-t-elle évolué depuis sa création en 2019, du leasing de dispositifs de diagnostic à l’habilitation des centres de santé à acquérir des produits pharmaceutiques et maintenant des articles comme du mobilier hospitalier à crédit ? Emilian Popa, co-fondateur et PDG d’Ilara Health, a confié à TechCrunch que ce mouvement stratégique a permis aux opérateurs de soins de santé privés de gérer des cliniques bien équipées capables de fournir des soins de santé primaires de qualité aux patients. En quoi cet équipement aide-t-il à surmonter les problèmes d’accès et de qualité des soins au Kenya ?
« La qualité des soins est un axe majeur d’amélioration pour les cliniques kenyanes : comment cette start-up y contribue-t-elle concrètement ? »
La situation actuelle des installations gouvernementales au Kenya, en proie au sous-investissement, est-elle un terreau fertile pour Ilara Health, qui se tourne vers le secteur privé des soins de santé, préféré par ceux qui disposent de couvertures médicales ou qui peuvent se permettre de payer de leur poche ? Avec une direction du pays espérant améliorer ses offres de soins de santé à travers un nouveau programme de financement des soins de santé, quels sont les enjeux pour la santé publique et les délais prévisibles avant que des installations adéquates et bien équipées soient établies pour répondre à la demande croissante ?
À quelle réalité fait face Ilara Health lorsqu’elle sert 3 000 cliniques à travers le Kenya, sachant que le PDG estime à 15 000 le nombre de cliniques opérationnelles dans le pays? Ces cliniques sont souvent situées dans des zones résidentielles, les rendant facilement accessibles et une meilleure alternative, bien que plus coûteuse, aux installations publiques. Quelle est la fréquence et l’impact des pannes d’équipement qui paralysent la prestation de services des installations publiques, et est-ce que des soins immédiats y sont jamais garantis ?
En termes de partenariats, avec quels fabricants Ilara Health s’est-elle associée pour fournir des dispositifs comme l’outil d’échographie portable et peu coûteux de la société américaine Butterfly Network, et comment cela aide-t-il à rendre les services de balayage accessibles à la clientèle cible ? De quelle manière cette start-up équipe-t-elle les cliniques avec un logiciel de gestion de la pratique basé sur un abonnement mensuel pour numériser leurs opérations et améliorer la gestion de leurs entreprises ?
Quelles sont les attentes d’Ilara Health pour sa prochaine phase de croissance, sachant qu’ils prévoient de redoubler d’efforts pour atteindre les patients à travers le service de santé et d’occupation B2B ? Comment compte-t-elle s’associer avec les employeurs pour donner aux employés l’accès à divers services ambulatoires dans les cliniques partenaires, dans un contexte où seulement 2,7% des Kenyans sont assurés de manière privée et que la couverture santé d’État n’offre pas forcément une protection adéquate pour les soins ambulatoires ?
Source : Techcrunch