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Credits image : Maria Teneva / Unsplash

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Finom, un nouveau challenger bancaire européen?

Quelle est cette jeune entreprise qui défie les établissements bancaires traditionnels et comment s’est-elle forgé une place de choix au sein de l’écosystème financier européen? La banque challenger européenne Finom, dédiée aux PME et aux freelances, a levé 50 millions d’euros lors d’un tour de table série B. Mais quels sont les outils et les services qui lui permettent de se distinguer parmis les géants du secteur?

Initiée aux Pays-Bas en 2019, Finom permet aux entreprises d’ouvrir un compte bancaire en ligne en quelques minutes et de bénéficier d’un IBAN pour les transactions internationales. Mais ne s’arrête-t-elle pas là, offrant également à ses clients des cartes bancaires physiques ou virtuelles, des outils de gestion des dépenses et une intégration avec les logiciels de comptabilité. Qu’est-ce qui rend alors Finom différent de ses concurrents tels que Wise, Qonto, ou encore Revolut?

La récente levée de fonds de Finom met-elle en lumière une demande croissante pour des services financiers dédiés aux PME, sur un marché majoritairement dominé par de grandes banques? Nous observons un intérêt croissant pour les banques challengers telles que Atom Bank et Monument, qui attirent des investissements significatifs, tandis que des prêteurs pour PME comme Iwoca concluent également de nouvelles lignes de financement importantes. Mais quelle est la problématique numéro un que Finom prétend résoudre pour les PME selon Yakov Novikov, co-fondateur et co-PDG?

« Servir les PMEs est considéré comme ‘inintéressant’ pour les banques traditionnelles, mais le niveau de complexité et de besoins des PMEs est bien plus élevé. »

Finom revendique sa principale force comme étant un produit « entièrement intégré » englobant la banque, les paiements, la facturation, la gestion des dépenses, la comptabilité et des services connexes tels que l’enregistrement d’entreprise. Mais est-ce que cette consolidation de services représentent réellement une économie de temps et de coûts significative pour leurs clients, comme l’affirme Novikov?

Auparavant, Finom a levé environ 50 millions d’euros, notamment à travers plusieurs tranches de démarrage en 2020 et un tour de série A de 33 millions d’euros ($35 millions) non divulgué auparavant, cloturé début 2022. Mais qu’est-ce qui différencie techniquement Finom des autres banques traditionnelles, et comment cette licence d’Établissement de Monnaie Électronique (EMI) lui permet-elle de rivaliser sur le marché européen?

Avec ces nouveaux 50 millions d’euros, la startup est-elle suffisamment financée pour accélérer ses efforts d’expansion, alors qu’elle prévoit de cibler l’ensemble de la zone euro l’année prochaine? Forte de ses 85 000 clients en Allemagne, Espagne, France, Italie, et aux Pays-Bas, Finom a-t-elle réellement la capacité de s’adapter localement à d’autres marchés dans les mois à venir?

Le tour de série B fut co-dirigé par le nouvel investisseur Northzone et l’investisseur existant General Catalyst, qui a déjà soutenu des entreprises comme AirBnb, Stripe, et Snap. Parmi les autres participants au tour, nous retrouvons Target Global, Cogito Capital, Entrée Capital, FJLabs et S16vc. Mais cette liste impressionnante d’investisseurs peut-elle vraiment garantir le succès de Finom dans un marché aussi concurrentiel et réglementé que celui de la finance européenne?

Source : Techcrunch

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