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Credits image : Yuri Krupenin / Unsplash

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La législation indienne suffira-t-elle à équilibrer le marché des paiements numériques ?

Le marché des paiements numériques en Inde est-il sur le point d’être bouleversé ? En pleine réflexion, l’Inde se trouve face à un dilemme : comment faire respecter des règles longtemps retardées visant à limiter la dominance de PhonePe et Google Pay sur le réseau de paiements quasi omniprésent UPI, gérant plus de 10 milliards de transactions par mois ?

Quelle stratégie adopter quand le National Payments Corporation of India (NPCI), une branche de la banque centrale, souhaite plafonner à 30 % la part de marché de chaque acteur au sein de l’écosystème de l’Unified Payments Interface ? Avec la troisième plateforme dominante UPI, Paytm, luttant pour sa survie, la tâche du NPCI est complexe : comment convaincre PhonePe et Google Pay de réduire leur part de marché alors que l’institution avoue ignorer comment procéder ?

Les obstacles techniques sont-ils insurmontables pour le NPCI ? Des sources proches du dossier révèlent que l’institution a cherché des idées auprès des acteurs du secteur ces derniers temps. Le NPCI, qui a repoussé l’application des règles à 2024, n’a pas souhaité commenter. Or, cette réticence n’est-elle pas lourde de conséquences pour l’équité du marché ?

La législation actuelle pourra-t-elle éviter un duopole sur le marché indien des paiements en ligne ?

Face à l’urgence, un panel parlementaire a demandé la semaine dernière à New Delhi de soutenir les entreprises fintech locales pour contrer la prédominance de PhonePe et Google Pay. Comment la banque centrale peut-elle justifier l’arrêt des opérations de Paytm Payments Bank, alors même que Paytm est le troisième poids lourd du secteur ?

Avec quelque 500 banques, 70 millions de commerçants et plus de 10 milliards de transactions mensuelles, le système de paiement en temps réel UPI a révolutionné le paysage des paiements en Inde depuis son lancement en 2016, mais à quel prix ? Le NPCI a initialement proposé de contrôler la part de marché pour atténuer les risques sur le système et pour « fluidifier toutes les transactions dans l’écosystème UPI ». Mais ces mesures sont-elles suffisantes ?

Tandis que Macquarie réduit drastiquement sa prévision de prix pour Paytm due aux inquiétudes sur ses partenaires de prêt et ses clients, que se passe-t-il si Paytm continue de perdre des parts de marché ? La suite pourrait-elle profiter aux deux géants déjà en tête ?

La question demeure, comment PhonePe et Google Pay pourraient-ils se conformer à un plafond de 30 % sans arrêter d’ajouter de nouveaux utilisateurs ? Le fait que PhonePe continue de dépenser en marketing pour acquérir encore plus de parts de marché n’indique-t-il pas une certaine confiance ou insouciance vis-à-vis du futur réglementaire ?

Source : Techcrunch

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