« Dialoguer avec un robot, c’est un peu comme tricoter avec des spaghettis, c’est possible mais ça prend du temps pour avoir des résultats convaincants! » On s’est tous déjà retrouvés à pester contre un robot de service client un peu trop robotique. Mais il se pourrait bien que Rasa, une start-up pleine d’entrain, ait trouvé la recette magique pour rendre ces interventions numériques un brin plus humaines et chaleureuses grâce à sa plateforme CALM et une interface intuitive. Qui sait, on pourrait presque confondre votre futur bot avec votre vieil oncle aimable !
On touche du bois, mais avec son palmarès déjà bien rempli – comprenant quelques-unes des plus grosses banques mondiales et des entreprises des télécoms comme American Express et Deutsche Telekom – Rasa semble faire un carton. Avec sa technologie de pointe et son approche low-code, cette start-up sert de chef d’orchestre pour des assistants IA conversationnels hautement personnalisés.
Fondée en 2016, Rasa a démarré son aventure en tant que plateforme open source permettant aux développeurs de concevoir des chatbots et des applications vocales. Cette petite graine open source a bien germé puisque la plateforme revendique plus de 50 millions de téléchargements! C’est pas les petits bras de l’intelligence artificielle, ça!
D’une plateforme open source à un partenariat avec des géants du secteur financier et des telecoms, Rasa prouve qu’on peut partir de rien et grimper au sommet.
Pour catalyser cette croissance, Rasa n’a pas hésité à pimenter son équipe de direction avec l’arrivée de Melissa Gordon, une ancienne athlète de saut à la perche reconvertie en PDG déterminée à transgresser l’ordinaire. Et c’est peut-être grâce à cette volonté de « challenger le statu quo », que la boîte s’est vue doubler son chiffre d’affaires annuel récurrent en 2023, attirant au passage 30 millions de dollars lors d’une ronde de financement de série C.
Le domaine de l’IA conversationnelle est brûlant comme une barre de métro en plein été, et ça se bouscule au portillon! Mais pour Rasa, l’histoire est tout autre : on est loin de la simple création d’agents virtuels. Rasa met le paquet pour proposer des modèles linguistiques nuancés et éviter les fameuses « hallucinations » de l’IA, en d’autres termes, des réponses inventées de toute pièce faute de mieux.
Avec un tel punch, les bots griffés Rasa ne manquent pas de style, et le feeling est à mille lieues du robot préformaté à l’ancienne. Et si chez Deutsche Telekom, un de leur bot vous aide à relancer votre routeur, c’est presque comme si c’était un pote geek venu à la rescousse. Même PayPal, par la voix de son représentant Alan Du, ne s’y trompe pas et investit pour la première fois dans l’IA via Rasa, saluant ses performances et son impact sur l’engagement client et les résultats commerciaux.
Source : Techcrunch