Pourquoi Intuitive Machines pourrait-elle marquer l’histoire de l’exploration lunaire privée avec sa mission de lander lunaire imminente ? Visant à réussir là où d’autres ont échoué, la société prépare le tout premier atterrissage d’une entreprise privée sur la lune. Est-ce la prémisse d’une nouvelle ère spatiale ou simplement un autre nom à ajouter à la liste des tentatives ratées ?
Qu’est-ce qui distingue cette mission, prévue pour décoller demain à bord d’une fusée SpaceX, des tentatives précédentes ? Avec des fenêtres de lancement supplémentaires les 15 et 16 février, la flexibilité est-elle la clé du succès potentiel de la mission ? Comment cette capacité d’adaptation pourrait-elle influencer l’issue de la mission qui démarre depuis le Kennedy Space Center de Floride à 12:57 AM EST ?
Si la mission se déroule sans accroc, que signifie un voyage de sept jours jusqu’à un orbite lunaire pour la suite de l’expédition ? Comment le Nova-C lander prévoit-il de réussir son atterrissage en douceur près du pôle sud de la lune, dans une zone suspectée d’abriter de la glace ?
Malgré l’échec de leurs prédécesseurs, Intuitive Machines et SpaceX persistent dans leur quête de réussir là où d’autres ont échoué : atterrir en douceur sur la lune.
La finalisation des tests de carburant était-elle le dernier obstacle avant de déclarer « go » pour le lancement de la mission ? Avec un système de propulsion unique reposant sur des propulseurs à oxygène liquide et méthane, comment Intuitive Machines a-t-elle relevé le défi de ravitailler le lander une fois encapsulé dans le Falcon 9 ? S’agit-il là d’une prouesse technique qui pourrait changer la donne ?
Comment la mission IM-1 d’Intuitive Machines se compare-t-elle aux essais précédents de sociétés américaines cette année, sachant que le premier, par Astrobotic Technology, s’est terminé peu après son commencement à cause d’une fuite de propulsion ? Peut-on apprendre des erreurs des autres, notamment lorsque l’on considère le glitch logiciel qui a causé l’échec de l’atterrisseur ispace ?
Quand on regarde le succès des missions lunaires récentes, peut-on vraiment dire que seuls les gouvernements, par exemple avec le Chandrayaan-3 de l’Inde ou le SLIM du Japon, ont trouvé la formule magique ? Comment les échecs des nations, comme le Beresheet d’Israël, enseignent-ils aux entreprises privées comme Intuitive Machines ?
L’Odysseus, un lander de 14 pieds de haut, transporte-t-il plus que des enjeux scientifiques et commerciaux avec ses six charges utiles pour la NASA et d’autres clients ? Avec près de 118 millions de dollars de la NASA investis via le programme CLPS, ne porte-t-il pas aussi l’ambition et les rêves d’une nouvelle ère d’exploration spatiale commercialisée ?
Intuitive Machines réussira-t-elle son premier essai, et que signifie l’acquisition de contrats pour deux missions lunaires supplémentaires de la part de la NASA, même avant que le premier ne soit complété ? Peut-on déjà parler d’un optimisme visionnaire qui défie les difficultés techniques et les déceptions du passé ?
SpaceX proposera-t-elle un spectacle à la hauteur de l’événement avec la retransmission en direct du lancement sur son site web ?
Source : Techcrunch