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Les accords sur les deepfakes électoraux : une vraie solution ou un écran de fumée digital ?

Les géants de la tech peuvent-ils réellement lutter contre les deepfakes électoraux? Lors de la Conférence de sécurité de Munich, des entreprises telles que Microsoft, Meta, Google, Amazon, Adobe, et IBM, ainsi que d’autres acteurs comme OpenAI, Anthropic, et TikTok, ont signé un accord visant à développer un cadre commun pour contrer les deepfakes conçus pour induire les électeurs en erreur. Mais quelle est la substance réelle de cet accord?

Cet engagement comporte l’utilisation de méthodes pour détecter et marquer les deepfakes politiques trompeurs, en partageant les meilleures pratiques et en fournissant des réponses rapides et proportionnées. Mais la question demeure : cet accord, essentiellement symbolique et volontaire, peut-il réellement avoir un impact sur la diffusion de contenus trompeurs, en particulier dans un contexte où près de la moitié de la population mondiale sera appelée aux urnes cette année?

Les géants de la tech s’engagent à lutter contre les deepfakes électoraux, mais est-ce suffisant?

Brad Smith de Microsoft souligne que le secteur technologique ne peut pas à lui seul garantir la sécurité des élections face à ce nouveau type d’abus électoral, appelant à une action multi-acteurs. Est-ce un aveu d’impuissance ou une reconnaissance de la complexité du problème? Pendant ce temps, dans certains États des États-Unis et au niveau international, des mesures sont prises pour enrailler la propagation des deepfakes. Mais sont-elles adéquates?

En effet, aux États-Unis, bien qu’il n’existe pas de loi fédérale interdisant spécifiquement les deepfakes, des États ont commencé à agir. À l’échelle globale, des entités comme la FTC et la FCC prennent des initiatives pour limiter l’impact des deepfakes sur la population et les élections. Mais cela suffira-t-il à endiguer la prolifération de ces contenus trompeurs et potentiellement dangereux pour la démocratie?

Les deepfakes continuent de proliférer, la détection des deepfakes s’intensifiant parallèlement. Avec une augmentation de 900% du nombre de deepfakes créés en un an, la menace semble grandir. Des incidents récents, où des deepfakes ont visé des figures publiques et des élections, soulignent l’urgence de trouver des solutions efficaces. Mais jusqu’où les entreprises technologiques et les régulateurs peuvent-ils aller sans empiéter sur la liberté d’expression?

Une récente enquête démontre que la majorité des Américains sont préoccupés par la diffusion de deepfakes trompeurs. Cette inquiétude est partagée à l’international, alors que presque 60% des adultes pensent que les outils d’IA vont accroître la diffusion d’informations fausses et trompeuses durant les élections américaines de 2024. Mais cette peur est-elle suffisante pour motiver une action concertée et efficace contre les deepfakes?

Dans cette ère de l’information où la vérité semble de plus en plus fluide, la signature de cet accord par les géants de la tech marque-t-elle un véritable tournant dans la lutte contre les manipulations électorales par deepfakes, ou n’est-ce qu’une tentative de se dédouaner face à un problème grandissant et complexe?

Source : Techcrunch

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