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Credits image : Barbara Zandoval / Unsplash

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Les engagements contre les deepfakes: une réelle barrière ou une simple formalité ?

Qu’est-ce qui pousse une coalition de 20 entreprises technologiques, incluant des géants comme OpenAI, Google, Meta, Amazon, Adobe et X, à signer un accord visant à prévenir la propagation de deepfakes générés par IA dans les élections cruciales de 2024 ? Est-ce un geste de responsabilité sociale ou une démarche cosmétique ?

Les signataires de l’accord, baptisé « Tech Accord to Combat Deceptive Use of AI in 2024 Elections », promettent de lutter contre ces contenus susceptibles d’influencer indûment les électeurs. Mais à quel point cet engagement est-il tangible, compte tenu du langage vague de l’accord et de l’absence de mesures contraignantes ?

Les engagements pris incluent notamment le développement d’outils technologiques pour atténuer les risques liés au contenu électoral trompeur généré par IA, la détection et l’adresse de ce contenu sur leurs plateformes, et la promotion de la résilience inter-industrielle face à ces menaces. Mais ces promesses mèneront-elles à des actions concrètes ?

Dans quelle mesure ces engagements se traduiront-ils par des actions concrètes pour contrecarrer l’utilisation malveillante de l’IA dans les sphères politiques ?

Brad Smith de Microsoft insiste sur la responsabilité de s’assurer que les outils d’IA ne deviennent pas des armes dans les élections. De même, Anna Makanju d’OpenAI souligne l’engagement de l’entreprise à protéger l’intégrité des élections. Cependant, des voix critiques comme celle de Rachel Orey du Bipartisan Policy Center s’interrogent sur l’efficacité de ces engagements volontaires.

Ce scepticisme est d’autant plus justifié que les deepfakes générés par IA commencent déjà à faire leur apparition dans le paysage électoral américain, comme le montre l’utilisation de ces technologies par le Comité National Républicain et par la campagne de Ron DeSantis. Face à cette réalité, l’accord suffira-t-il à prévenir les abus ?

Il est également à noter que certains acteurs majeurs, comme Apple et Midjourney, sont absents de cet accord. Leur absence souligne-t-elle les limites de cette initiative ? Ou bien reflète-t-elle simplement une approche différente face aux défis posés par l’IA dans le monde politique ?

En définitive, si les intentions derrière cet accord paraissent louables, l’absence de mesures contraignantes et la formulation vague de certains de ses engagements posent question. Peut-on réellement compter sur un tel accord pour empêcher que l’IA ne devienne un outil de désinformation et de manipulation électorale, ou est-ce simplement un pas, quoique insuffisant, dans la bonne direction ?

Reste à voir si ces mesures volontaires suffiront à contrer une menace qui évolue à la vitesse de la technologie elle-même. Les signataires de l’accord seront-ils à la hauteur de leurs promesses, ou est-ce que l’histoire retiendra cet effort comme une tentative vaine face à l’inexorabilité du progrès technologique ?

Source : Engadget

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