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Credits image : Austin Distel / Unsplash

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L’odyssée Amazonienne : l’Épicentre d’une lutte syndicale

« Un grand pouvoir implique de grandes irresponsabilités », semble penser Amazon qui, dans un élan d’audace peu commun, s’est lancé dans une bataille juridique digne d’un film de super-héros. Vendredi matin, une plainte légale a révélé qu’Amazon, joint par SpaceX et Trader Joe’s — tous habitués des démêlés avec la justice du travail —, trouve la National Labor Relations Board (NLRB) un peu trop encombrante, voire inconstitutionnelle. Un peu comme si Spider-Man trouvait que les toiles d’araignée perturbent la circulation.

Cette action en justice n’est pas la première tentative d’Amazon pour bloquer les mouvements syndicaux dans ses entrepôts de distribution, mais elle pourrait avoir des conséquences bien plus larges. En effet, si Amazon et ses camarades obtiennent ce qu’ils veulent, les Américains pourraient dire adieu aux protections sur le lieu de travail qu’ils tiennent pour acquises depuis presque un siècle. Un peu comme si on décidait du jour au lendemain que les feux rouges sont inconstitutionnels.

Seth Goldstein, conseiller juridique pour Trader Joe’s United et l’Amazon Labor Union, a décrit la situation avec éloquence : « C’est un tas de sottises. Je ne crois pas un mot de ce qu’ils disent, et je pense que c’est juste un prétexte pour briser les syndicats. »

C’est un combat de titans technologiques contre le petit juge, dans une arène où le droit du travail est le véritable enjeu.

Par le prisme de cette action en justice, Amazon conteste la structure de la NLRB, arguant que les juges administratifs sont « protégés de la surveillance présidentielle », ce qui violerait la séparation des pouvoirs. C’est un peu comme reprocher à Batman de travailler seul, sans rendre de compte à la mairie de Gotham City.

Amazon a choisi de ne pas répondre aux demandes de commentaires, peut-être parce que, dans le fond, ils préfèrent laisser planer un mystère digne d’un épisode de « Black Mirror ».

« Les juges ont besoin de protections pour rester indépendants, tout comme les juges fédéraux. Vous ne pouvez pas simplement les démettre de leurs fonctions », explique Goldstein à TechCrunch. En d’autres termes, c’est un peu comme si Amazon envisageait un monde où l’on pourrait virer les arbitres qui ne sifflent pas en faveur de son équipe favorite.

Sous la présidence de Joe Biden, qui se décrit lui-même comme pro-travailleur, la NLRB a été plutôt généreuse avec les causes des travailleurs. Mais avec les élections de 2024 qui se profilent et la menace d’un retour au pouvoir des Républicains, les vents pourraient tourner. Goldstein le résume bien : « Je crois vraiment que c’est une menace sérieuse pour les travailleurs, surtout si Donald Trump est réélu. »

Alors que le géant Amazon lance sa toile judiciaire dans l’espoir d’entraver la NLRB, on ne peut s’empêcher de penser que ce bras de fer pourrait bien être le « Prime » exemple d’une bataille contre les protections des travailleurs. Mais ironiquement, si Amazon s’attend à ce que la justice lui donne un feu vert, ils pourraient finir surpris. Après tout, en droit comme en équilibre, les lois de la physique et de la justice ont tendance à privilégier la chute des corps… surtout ceux qui volent un peu trop haut.

Source : Techcrunch

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