« Chez Meta, on est entre le marteau et l’enclume : lutter contre la désinformation sans froisser personne, c’est un peu comme essayer de danser sous la pluie sans se mouiller. »
Laissez-moi vous raconter une histoire. Celle où Threads, le petit nouveau de chez Meta qui rêve de battre X (ex-Twitter) à son propre jeu, décide de faire face à un monstre bien plus coriace : la désinformation. Malgré un engagement ferme à ne pas se laisser embringuer dans les querelles politiques, il semblerait que les bonnes intentions de Threads se heurtent à la réalité d’un monde où les fausses nouvelles se répandent aussi vite qu’un gossip dans une série pour ados.
Alors que décembre rayonnait de ses promesses, Meta avait annoncé que dès le début de l’année 2024, ses partenaires de vérification pourraient chasser la désinformation directement sur la plateforme de Threads. Cependant, nous voilà en balade dans un champ de « presque » où la vérification directe se fait désirer, laissant place à un système de reconnaissance de contenu « quasi-identique ». Les utilisateurs, témoins de ce grand spectacle, ont commencé à voir des avertissements de fausses informations apparaître, tels des fantômes du passé.
« Un monde parfait est un lieu où tout le monde dit la vérité, ou du moins où les mensonges sont marqués de rouge. »
Imaginez la scène : vous êtes tranquillement en train de défiler sur Threads et soudain, une vidéo truquée prétendant venir de France 24 apparaît, clamant des absurdités non diffusées. Heureusement, un petit label vous alerte de cette tromperie. Chapeau, Meta ! Le catch ? La fonctionnalité semble encore en couche-culotte, limitée par des liens cassés et des avertissements écrits en lettre minuscule – un peu comme essayer de lire les CGU sans lunettes.
Et dans ce grand cirque de la lutte contre la désinformation, Meta pousse son pion Threads sur l’échiquier, espérant faire cavalier seul sans imiter les pas de danse de X et ses Community Notes – qui, d’ailleurs, semblent avoir été orchestrés par une horde de chatons jouant sur un clavier. Meta, notre héros prudent, avance lentement mais sûrement, promettant une arène où la vérité triomphe, loin des feux de la rampe politiques. Adam Mosseri, le chevalier d’Instagram, a même affirmé que Threads ne serait pas un mégaphone pour les nouvelles de la journée, ce qui doit faire grincer des dents dans le monde du journalisme.
En résumé, Meta tente de naviguer dans les eaux tumultueuses de la désinformation avec l’élégance d’un cygne, en espérant que ses partenaires de vérification pourront bientôt apporter leur expertise directement sur Threads. Une odyssée moderne où le morse du fact-checking essaie de dompter les vagues de fausses informations, avec Meta tenant fermement le gouvernail.
Ainsi, dans cet océan d’incertitudes, une chose est sûre : lutter contre la désinformation est un combat de tous les jours qui nécessite plus qu’un simple bouclier. Meta, armé de ses meilleures intentions, embarque dans cette quête avec l’espoir qu’un jour, peut-être, on n’aura plus besoin de se demander si l’information que l’on consomme est un poisson d’avril égaré.
Source : Techcrunch