« L’amour, c’est comme la banque, ça demande des intérêts. » Bienvenue dans le monde fabuleux du fintech où même Cupidon doit vérifier son score de crédit avant de tirer ses flèches.
C’est la saison de l’amour, mais pour entrer dans le bal des cœurs solitaires de la dernière application de rencontre « Score », vous devez d’abord passer par la case crédit. C’est vrai, mesdames et messieurs, si votre cote de crédit ne chante pas au moins la mélodie d’un 675, vous risquez de danser seul. Lancée par Neon Money Club, cette application a pour but de souligner combien l’argent peut être romantique. Et pour ceux qui en doutent, une petite visite sur les réseaux sociaux nous rappelle que le chemin vers le cœur passe parfois par le porte-monnaie.
Parlant de surprises, Robinhood, cette entreprise connue pour démocratiser la bourse chez les jeunes, a fait flamber ses actions avec des résultats à faire pâlir le loup de Wall Street. En effet, grâce à des intérêts bien juteux et un retour fulgurant des traders, Robinhood pourrait bien devenir le Prince Charmant de la fintech.
Quand fin-tech rime avec amour et argent, même Cupidon doit prendre des notes.
Jetons un œil du côté des startups qui font pleuvoir les euros (ou les dollars, selon la préférence). Finom, une banque qui fait de l’œil aux PME, a raflé la bagatelle de 50 millions d’euros. FlowFi, quant à elle, a convaincu avec sa place de marché experte en finance en empochant 9 millions. Et n’oublions pas Bold en Colombie, qui, avec un joli pactole de 50 millions de dollars, promet de rendre les paiements aussi fluides que le café colombien.
Pendant ce temps, Rasa introduit les IA conversationnelles dans le monde impitoyable des services financiers avec un chèque de 30 millions de dollars signé par PayPal. C’est la preuve que même les IA aiment voir flamber leur compte en banque.
En traversant les océans, on découvre que même en Inde et en Australie, le vent du fintech souffle fort. Entre les ambitions internationales de Rippling et les règles contre les dominations de marché, le monde du paiement ne dort jamais. Sans oublier Apple et Cash App qui, dans un élan généreux, gonflent les taux d’intérêts, rendant la sauvegarde d’argent presque aussi rentable que de trouver une pièce sous son oreiller.
Ah, et si vous pensiez que la tech était un monde à part, détrompez-vous. Sequoia, Airbase et Mia Share nous rappellent, avec leurs mouvements stratégiques et leurs levées de fonds, que le fintech a plus de rebondissements que votre série préférée.
Et comme dirait l’autre, dans cet univers fintech où les rendez-vous galants dépendent de votre score de crédit, mieux vaut avoir un bon porte-« Score ».
Source : Techcrunch
