« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé », disait Albert Einstein. Parfois, même les familles les plus influentes ne sont pas à l’abri des tragédies de la vie.
Cette semaine, le monde de la tech a été secoué par une nouvelle tragique : le décès du fils de Susan Wojcicki, ex-PDG de YouTube, à l’âge de 19 ans, apparemment d’une overdose, dans son université à UC Berkeley. Selon la grand-mère du jeune Marco, Esther Wojcicki, la famille est « dévastée au-delà de la compréhension ». Faire face à un tel drame est un rappel cruel que, peu importe notre statut, l’inattendu frappe à la porte sans prévenir. Marco, loué pour sa gentillesse et son intelligence, venait à peine de commencer sa deuxième session en tant que frais informaticien, pardonnez-moi, fraîchement inscrit en mathématiques.
Une enquête est en cours mais d’après les premiers retours, rien n’indique un jeu sombre ou une machination maléfique derrière ce décès. Triste rappel que parfois, le danger réside dans l’inconnu, même le plus banal.
« Chercher à comprendre est une démarche, mais certaines réponses se perdent dans le tourbillon de la vie. »
Esther, la grand-mère, suppose un « expérimentation mal tournée ». Dans cette Silicon Valley où l’innovation est reine, il semble que l’appétit pour la nouveauté dépasse parfois les frontières du numérique. Tragique ironie pour une famille habituée à coder l’avenir, et qui se retrouve à déchiffrer un passé immuable.
Il y a un an, Susan Wojcicki quittait le trône de YouTube, passant le flambeau à Neal Mohan. Sa décision de se concentrer sur sa famille et ses projets personnels prend aujourd’hui une résonance particulièrement amère, illustrant avec crudité le fait que le temps, contrairement aux vidéos que l’on peut mettre sur pause, n’attend personne.
Cette tragédie rappelle amèrement à tous la fragilité de la vie et l’importance de chaque moment passé avec nos proches. Dans un monde où l’on peut tout à la fois retrouver une vidéo oubliée et perdre un être cher, la balance de ce qui compte vraiment peut parfois sembler cruellement déséquilibrée.
La famille Wojcicki choisit néanmoins de s’exprimer, dans l’espoir, peut-être, que partager leur douleur pourrait éviter à d’autres de connaître un destin similaire. Il est à espérer que cette parole libérée puisse ouvrir les yeux sur les dangers qui rôdent, souvent masqués par l’innocence d’une expérimentation jugée sans conséquences.
En définitive, cette histoire rappelle cruellement que, dans ce grand théâtre de la vie, certains actes ne permettent pas de rappel. Alors rappelons-nous, dans ce monde où la technologie nous promet monts et merveilles, que les plus précieux algorithmes sont ceux qui nous rapprochent de nos proches, avant que le destin appuie sur la touche « supprimer ».
Source : Techcrunch