« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il semble que ça aide pas mal à lancer des startups africaines ! » Ah, qui aurait cru que Partech, avec son deuxième fonds pour l’Afrique, Partech Africa II, clôturerait à la coquette somme de €280 millions ($300+ millions), après seulement un an de collecte ? C’est comme trouver une oasis dans le désert financier mondial.
Ce nouveau pot de miel attire les abeilles entrepreneuses du continent africain. Avec un tel montant, Partech Africa s’impose comme le plus grand fonds dédié aux startups africaines, prêt à parier gros sur les pépites du continent, qui contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne se limite pas à des services de livraison de repas ou des applications de filtre de chatons.
Alors que les investisseurs mondiaux jouent les Casper (le fantôme insaisissable), le rapport récent de Partech met en lumière une baisse significative de l’activité, avec une chute de 50% en 2023. Mais les bras de Partech Africa restent grand ouverts, prêts à embrasser les startups à différents stades de leur développement.
« Dans une mer agitée, Partech est la bouée de sauvetage des startups africaines. »
Avec Cyril Collon et Tidjane Deme aux commandes, Partech Africa veut jouer les super-héros, volant au secours des entreprises en détresse depuis le seed jusqu’aux séries C. Et avec des bureaux de Dakar à Dubai, sans oublier Lagos, ils sont bien équipés pour cette mission.
Le fonds ne se contente pas de distribuer des chèques, mais prend un malin plaisir à co-diriger des rondes de financement sucrées, comme celle de Revio, la plateforme sud-africaine de gestion de paiements. Plus de 20 entreprises vont bénéficier de cette manne, allant d’1 million à 15 millions de dollars. Peanuts ? Pas vraiment si on observe l’impact socio-économique espéré dans des secteurs clés comme la fintech ou l’agritech.
Néanmoins, on n’oublie pas les “anciens” de la première vague de financement. D’accord, le nouveau fonds ne les concernera pas directement, mais Partech ne leur tourne pas pour autant le dos. C’est un peu comme dire à votre ex qu’il peut toujours venir chercher ses affaires.
Enfin, les investisseurs de Partech Africa sont variés, allant des institutions de développement aux fonds de pension américains, signe d’une confiance renouvelée, voire accrue, dans cette aventure africaine. Alors, même si lever des fonds a semblé plus complexe dernièrement, le vent semble tourner, porteur d’espoirs et de monnaie sonnante et trébuchante.
Partech Africa : La Piñata Africaine des Startups
African Startups
Source : Techcrunch