Qui sont les femmes qui contribuent activement au développement de l’intelligence artificielle, mais dont les noms restent souvent dans l’ombre ?
Mutale Nkonde est l’un de ces noms. Fondatrice de l’ONG AI for the People, elle milite pour une plus grande représentativité noire dans la tech. Son parcours atypique, marqué par une sensibilité aux questions de biais algorithmiques, l’a propulsée sur le devant de la scène tech. Mais comment a-t-elle franchi les portes de l’IA pour devenir une actrice incontournable du débat sur le racisme technologique ?
Le déclic vient en 2015, suite à un incident de reconnaissance faciale raciste par Google Pictures. Cet épisode souligne l’importance cruciale de la lutte contre les biais algorithmiques, un combat au cœur de son ONG. Mais quelle place Nkonde occupe-t-elle dans cette bataille technologique ?
« L’engagement de Nkonde dans la réduction des biais algorithmiques pose des questions fondamentales sur l’équité de l’IA. »
Advocate de l’Algorithmic Accountability Act, elle se distingue par une démarche proactive dans la création de cadres réglementaires pour une IA éthique. Comment cette législation peut-elle changer la donne dans l’industrie tech ?
Face à une industrie dominée par les hommes, Nkonde met en évidence une stratégie de réussite basée sur l’expertise et la niche. Quels défis cela implique-t-il pour les femmes en IA, et quelles solutions envisage-t-elle pour surmonter les barrières existantes ?
Alarmée par les enjeux futurs de l’IA, Nkonde soulève la question de la diversité dans les données d’entraînement des modèles fondamentaux. Comment assurer une représentativité équitable des données dans un contexte de tensions sociales croissantes ? Et quel rôle les investisseurs doivent-ils jouer pour favoriser une IA responsable ?
À l’heure où l’expertise en IA est plus que jamais nécessaire, comment les voix minoritaires peuvent-elles s’assurer une place au sein des discussions et des décisions qui façonneront notre avenir technologique ?
Source : Techcrunch
