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Credits image : Erik Mclean / Unsplash

Technologie
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La Saga Nikola : Quand Votre Pick-up Électrique Préféré Fait « Embr » et des Étincelles »

« Quand la roue tourne, elle peut parfois vous embarquer dans une drôle de saga. » – Anonyme des temps modernes

Imaginez un pick-up électrique né d’une ambition faramineuse, le Badger, promis à illuminer les sentiers battus et les cœurs des fans de camionnettes écolos. Or, le voici qui change de main, non pas parce qu’il a mal joué sa partition, mais parce que la vie est un éternel rebondissement. Le nouveau maestro de cette symphonie électrique ? Embr Motors, dirigé par Dave “Heavy D” Sparks, mieux connu pour avoir animé les Diesel Brothers. Question patrimoine, Embr hérite non seulement du projet abandonné du Badger, mais aussi des seuls prototypes jamais conçus. Comme quoi, à défaut de rouler, ils ont au moins trouvé un foyer.

Là où le bât blesse, c’est que cette vente survient dans un timing pour le moins curieux. Il y a peu, Trevor Milton, l’ex-dirigeant déchu de Nikola, rêvait encore de propulser Sparks aux sommets de Nikola. Mais le destin, comme une voiture sans conducteur, en a décidé autrement. Milton, au coeur d’un tumulte juridique, se retrouve aujourd’hui derrière les barreaux, laissant derrière lui un Badger en mal d’existence.

« Notre cher Badger, véhicule d’intentions louables, mais d’existence tourmentée, trouve enfin un nouvel espoir. »

De sa naissance tumultueuse en 2020, à peine ébauché qu’il se retrouvait déjà sous les feux des critiques et des enquêtes, le Badger a vécu une vie de montagnes russes. Nikola, d’abord plein d’espoir avec GM dans son rétro, a fini par rembourser les dépôts des clients et mettre le projet en hibernation, suite à une tempête médiatique et légale.

Le début de semaine a été marqué par l’annonce de Sparks, non sans une certaine théâtralité, via une vidéo YouTube prouvant qu’il ne fallait pas encore enterrer le Badger. Entre déclarations d’amitié avec Milton et échanges d’actions, la saga avait tout d’une dramaturgie moderne.

Nikola, de son côté, confirme tout en élégance les termes du transfert des actifs. Embr Motors, dorénavant aux commandes, hérite d’une mission : le renaître du Badger. En échange d’un prêt amical, Nikola s’octroie un rôle de coproducteur, à l’affût d’un succès inespéré.

En plein scénario digne d’un film hollywoodien, Nikola se tient à carreau, revendiquant son focus inébranlable sur sa mission première : les camions zéro émission. Quant à Milton, par une ironie cinglante du sort, il se retrouve écarté du tableau, tandis que Nikola réclame un rappel de l’histoire en présentant un avenir meilleur sans lui.

Face à une histoire où les rebondissements se suivent mais ne se ressemblent pas, on attend maintenant de voir si le Badger, sous les projecteurs d’Embr Motors, réussira à traverser cette route semée d’embûches. Pour Nikola, le futur se veut électrique, mais on ne peut s’empêcher de penser que dans cette histoire, ils ont réussi à transformer un badger (blaireau) en phénix. Espérons simplement qu’ils n’aient pas à se dire : « On a beau avoir un moteur électrique, cela ne nous empêche pas de faire des étincelles »

Source : Techcrunch

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