« Google vient de se livrer à un nouvel exercice de contorsion linguistique, flirtant dangereusement avec les limites de l’excuse sans jamais franchement y succomber. » Ah, la technologie! Toujours prête à transformer une tâche apparemment simple en une comédie burlesque. Et cette fois-ci, c’est Google qui monte sur scène, avec un numéro d’équilibriste dont on ne sait s’il faut rire ou pleurer.
Entrez « Gemini », l’intelligence artificielle star de Google, capable de donner naissance à des images sur commande grâce à son acolyte l’Imagen 2. Sauf que voilà, dans sa quête pour représenter tout un chacun, Gemini semble avoir réinterprété l’histoire à sa sauce, transformant les Pères fondateurs des États-Unis en une assemblée arc-en-ciel, bien loin de la réalité historique. Ces résultats farfelus ont vite fait le tour du net, accueillis entre hilarité et indignation.
Ce décalage surréaliste a agité les foules, devenant munition pour débats sur la diversité, l’équité, l’inclusion et même preuve de la propagation du « virus woke » dans le secteur tech déjà réputé libéral. Certes, un foisonnement de cultures et de couleurs, c’est toujours plaisant, mais peut-être pas au détriment du contexte historique, non?
Google, dans une pirouette linguistique, admet presque avoir glissé sur la peau de banane de l’IA.
Google s’efforce de nous rassurer, plaidant une bonne intention mal interprétée à l’origine de ces interprétations artistiques historiquement… audacieuses. À l’origine de cette confusion, une noble quête : représenter la diversité de notre monde. Ainsi, si vous demandez à Gemini de générer une image de « personne promenant un chien dans un parc », attendez-vous à tout un arc-en-ciel de possibilités, et non une redite de scènes à la « Desperate Housewives ».
Toute cette histoire n’est, selon Google, qu’un malheureux contretemps dû à une volonté de brosser un portrait plus inclusif de notre société. L’écart entre intention et réalisation soulignant le fossé qui peut exister entre les désirs d’inclusivité et leur mise en pratique dans les algorithmes. Google, en équilibriste, tente de jongler entre diversité et respect du contexte, mais cette fois-ci, semble avoir perdu l’équilibre.
Dernières réflexions sur cette saga technologique : malgré les pirouettes sémantiques de Google, l’IA, telle une enfant capricieuse, fait parfois des siennes. Mais ne nous y trompons pas, derrière chaque caprice se cachent les choix et les instructions de ses créateurs. Alors peut-être, avant de laisser l’IA peindre notre monde, devrions-nous nous assurer qu’elle a bien compris les nuances de sa palette.
En résumé, si même Google glisse sur les peaux de banane de la diversité, peut-être devrions-nous tous prendre un pas de recul, réfléchir… et ne pas oublier de rire un peu de cette comédie humaine et technologique. Après tout, dans le cirque de la tech, même les plus habiles jongleurs laissent parfois échapper leurs balles.
Source : Techcrunch