« Changement, c’est le seul constant dans la technologie » – dit le sage inconnu. Et Techstars, bien connu dans le monde des accélérateurs de startups, a pris cette parole à cœur en annonçant un vent de changements dans son fonctionnement, notamment en fermant certains de ses programmes basés dans les villes.
Ce geste a soulevé plus de sourcils que d’acclamations sur les réseaux sociaux. Ex-membres et directeurs ont critiqué la décision, affirmant que Techstars dévie de sa mission originale – stimuler les innovations locales dans des zones moins saturées de telles initiatives. Et qui pourrait les blâmer? C’est comme retirer la crème glacée d’une fête d’anniversaire, et espérer que les ballons suffiront.
Le feuilleton a également touché Boulder et Seattle, qui verront leurs programmes Techstars disparaître. Ajoutez à cela une petite pause à Austin plus tard dans l’année, et vous aurez l’impression que Techstars se transforme plus en un touriste qu’en un local.
Changer de cap vers un horizon mondial, Techstars s’éloigne des quais locaux.
Il en découle naturellement une onde de choc à travers les écosystèmes de startups locales et, bien sûr, à travers les discussions de clavier à clavier. Le PDG de Techstars, Maëlle Gavet, s’est même lancée dans l’arène pour défendre ces choix stratégiques. Toutefois, entre centralisation des fonds et collaborations avec de grands sponsors, certains observateurs nostalgiques déplorent la perte d’un certain charme local.
Rappelant les jours de gloire où les programmes étaient ancrés dans l’engagement local, la nouvelle stratégie semble plus se concentrer sur le son des caisses enregistreuses que sur les rêves des fondateurs de startups. À l’heure où le débat rage, Techstars semble néanmoins certain de son avenir radieux sous ces nouveaux augures.
On parle même de centaines d’investissements prévus, tout en gardant un œil ouvert sur d’autres marchés, signe que le navire Techstars, malgré la tempête, conserve son cap. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, semble-t-il.
Alors, est-ce vraiment une tempête dans un verre d’eau ou le début d’une sérieuse remise en question pour Techstars? Seul l’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre : dans le monde impitoyable de la tech, il faut parfois savoir larguer les amarres pour attraper le vent.
Et comme dirait le bon vieux proverbe tech-modifié : « Qui n’avance pas, recule. Et qui ferme des programmes locaux… risque de trouver le feedback un poil local! »
Source : Techcrunch
