« L’intelligence artificielle, c’est un peu comme l’herbe du voisin : toujours plus verte… jusqu’à ce qu’on y jette un coup d’œil de plus près. » – Anonyme
La scène de l’IA, dominée par une symphonie d’hommes en blazers, a longtemps ignoré une mélodie essentielle – celle des contributions féminines. Changeant le rythme de la conversation, TechCrunch dirigé les projecteurs vers ces femmes qui ont codé le futur en lançant une série d’interviews qui célèbrent leurs travaux dans la révolution de l’IA. Loin du solo, cette initiative cherche à harmoniser l’industrie de l’IA avec la diversité et l’inclusion.
Amba Kak, maestro à l’AI Now Institute, compose des recommandations de politique publique pour faire face aux préoccupations liées à l’IA. Avec des partitions précédemment écrites pour la Federal Trade Commission et Mozilla, Kak joue la symphonie de la régulation tech avec une finesse qui porte la promesse d’un avenir moins discordant.
« Déranger l’harmonie préétablie de l’industrie tech est à portée de main. »
La partition de Kak ne s’est pas écrite en un jour. En plongeant dans la politique technologique, elle a traversé un océan de données et assisté à la métamorphose du « big data » en « IA ». Dans ce voyage, elle a cherché à démêler la manière dont les technologies influencent la société, esquivant les écueils de réglementations parfois trop accueillantes des intérêts établis.
Son chef-d’œuvre ? Le rapport sur le paysage de l’IA de 2023. Par delà le tumulte du chatGPT, ce rapport offre une critique éclairée et un appel à l’action adressé à la société civile. Il révèle comment le boom de l’IA renforce la concentration de pouvoir dans une section étroite de l’industrie tech, perforant l’hypothèse de l’IA tout-puissante et inévitable.
Face à un écran dominé par un casting masculin et blanc, Kak orchestre une contre-mélodie. Au lieu de simplement ajouter quelques notes de diversité dans le mix, elle souligne l’importance de dévoiler et de déconstruire les dynamiques de pouvoir, proposant une réimagination de la technologie au service de la société.
Elle conseille aux femmes, et à toute personne se sentant marginalisée par l’industrie de l’IA, de tenir bon. Dans cette symphonie où les critiques sont souvent écartées, occuper l’espace et revendiquer le droit à la parole est essentiel. Kak nous rappelle que chacun a son mot à dire sur l’avenir de l’IA, un futur qui jouera sur la portée de nos existences.
Source : Techcrunch
