Les êtres humains passent-ils trop de temps à l’intérieur, privés des bienfaits naturels du soleil? La reconnaissance du trouble affectif saisonnier (TAS) s’est accrue, soulignant l’influence critique du soleil sur le bien-être humain. Bien que son occurrence reste faible, environ 5% ou 10 millions d’Américains, elle a néanmoins stimulé une prise de conscience croissante quant au rôle du soleil dans la production de sérotonine et son impact sur notre organisme.
En réponse, la popularité des lampes de thérapie par la lumière a grimpé en flèche. Mais que valent réellement ces dispositifs encombrants et éblouissants, censés imiter les effets du soleil pour ceux parmi nous qui passent plus de temps devant un écran d’ordinateur que dehors?
Aujourd’hui, l’utilisation du segment « proche-infrarouge » (NIR) du spectre lumineux émerge comme une alternative potentielle à la lumière visible. Situé entre la lumière infrarouge et visible, dans une gamme allant de 600 à 1000 nanomètres, le NIR pourrait-il être la clé d’une thérapie lumineuse efficace, accessible à tous?
Une entreprise néerlandaise pourrait-elle révolutionner le concept de la lampe de thérapie par la lumière avec ses dispositifs compacts?
Au MWC de ce weekend, une entreprise néerlandaise, Seaborough, a fait parler d’elle par la présentation de petits dispositifs destinés à remplacer les encombrantes lampes SAD. Conçus pour être placés à côté de l’ordinateur ou accrochés au-dessus de l’écran, ces dispositifs se veulent une révolution, mais pourraient-ils tenir cette promesse?
Malheureusement, ces dispositifs sont encore au stade du prototype. La compagnie est à la recherche de partenariats pour licencier sa technologie. Cela dit, leur potentiel est indéniable, mais quand verrons-nous ces innovations intégrées de manière standard dans nos appareils du quotidien?
Ce type d’innovation pourrait-il marquer un tournant pour les personnes souffrant de dépression ou de TAS, fournissant une solution accessible et peu encombrante? Certes, il est difficile d’évaluer subjectivement cette technologie, mais certains recherches montrent déjà des effets positifs sur le bien-être, la réduction de la somnolence, et même sur la fréquence cardiaque au repos.
Si les résultats sont prometteurs, surtout durant les mois d’hiver, il reste encore beaucoup à découvrir sur l’efficacité et l’impact de ces dispositifs sur le long terme. Peut-être que l’avenir nous réserve des techniques intégrées directement dans nos outils du quotidien, contribuant ainsi à une meilleure gestion de notre bien-être mental. Est-ce la fin des lampes SAD encombrantes et le début d’une nouvelle ère de thérapie lumineuse?
Source : Techcrunch