« Quand les géants de la musique et de la tech se font la guerre, c’est avec des notes et des octets. » Dans l’arène mondiale du divertissement, une nouvelle saga s’écrit entre TikTok et le groupe Universal Music (UMG), où des mélodies entières disparaissent dans les limbes numériques. Confirmé par TechCrunch, TikTok se voit obliger de retirer de sa plateforme les titres publiés par UMG, suite à un désaccord sur les royalties qui tourne au vinaigre depuis le mois dernier.
Imaginez un instant : des vidéos TikTok sans le son de vos chansons préférées, signées par les artistes d’UMG. C’est le triste sort qui attend environ 20 à 30% des morceaux populaires sur la plateforme. Si votre chanteur favori a été co-écrit par une plume d’UMPG, Universal Music Publishing Group, préparez-vous à un grand silence.
Cette décision touche non seulement les œuvres directement liées à UMG mais aussi celles, même partiellement, associées à des artistes signés sous UMPG. La sphère musicale de TikTok se trouve donc fortement ébranlée, impactant des créateurs d’horizons variés. Et pour rester dans les clous de la légalité, TikTok n’a d’autre choix que de commencer à faire le ménage dès maintenant.
La querelle entre TikTok et UMG rappelle qu’en affaires comme en musique, l’harmonie est parfois difficile à trouver.
UMG reste silencieux face aux demandes de commentaire de TechCrunch, épaississant le mystère autour de cet affrontement. Derrière cette bataille se cache une histoire de sous-évaluation, UMG reprochant à TikTok de minimiser la valeur de leurs accords, loin du « juste prix » et de la croissance phénoménale de la plateforme.
Dans un monde où la musique est omniprésente, surtout sur des plateformes telles que TikTok, connues pour révéler des talents et propulser des tubes, ce conflit prive non seulement les artistes d’une précieuse vitrine mais aussi d’importantes royalties.
Ainsi, même si UMG prétend que cet épisode n’égratignera pas ses revenus, les principaux lésés restent les artistes et les compositeurs. Ces derniers perdent une plateforme majeure de promotion et de découverte musicale, tout en voyant leurs gains en royalties s’évaporer.
En fin de compte, UMG maintient que défendre les intérêts de ses artistes en quête d’un nouvel accord plus juste constitue sa priorité, quitte à plonger la toile dans un silence mélodique.
Source : Techcrunch
