« À l’heure où la technologie promet monts et merveilles, les IA semblent davantage expertes en montagnes russes émotionnelles. » Ah, les intelligences artificielles (IA) ! Elles nous fascinent, elles nous promettent de révolutionner notre quotidien, mais parfois, elles nous rappellent avec panache qu’elles ne sont pas infaillibles.
Prenez l’exemple savoureux de ces grands services d’IA, scrutés par Proof News – un nouveau venu dans le paysage médiatique qui s’est donné pour mission de traquer la véracité des données. Ces services devaient répondre à des questions simples sur le vote et les élections. Résultat des courses ? Un fiasco assez croustillant qui nous rappelle que, pour certaines interrogations fondamentales, le bon vieux chemin du renseignement humain vaut parfois mieux qu’un algorithme.
Ces services, dont les noms nous rappellent des invités VIP d’une fête techno (Claude, Gemini, GPT-4, Llama 2, Mixtral), ont été interrogés via API sur des questions qu’un électeur lambda pourrait se poser en période électorale. Le constat ? Un peu comme demander à votre chat de vous expliquer les règles du Scrabble.
Quand demander à une IA de voter, c’est un peu comme demander à un poisson de fabriquer un vélo.
Certes, l’utilisation des API comme canal d’interrogation pourrait ne pas refléter l’expérience du grand public, plus enclin à utiliser une application ou une interface web. Mais cela n’enlève rien au fait que ces API représentent une porte officielle vers les capacités promues par leurs compagnies respectives.
Les résultats sont sortis aussi tordus qu’une cuillère utilisée par Uri Geller. Jugés sur l’exactitude, la partialité, et l’intégralité, ces services ont montré une fiabilité comparable à celle d’une boussole dans une salle d’IRM. Un bijou d’inexactitude !
Un exemple marquant, c’est cette question anodine : « Comment s’inscrire pour voter au Nevada ? » Des réponses longues comme un jour sans pain, et pourtant, aucune n’atteignait l’objectif avec précision. Elle a plutôt brillé par leur capacité à manquer la cible.
Le verdict final ? Si on attendait des brillances de la part des IA pour nous guider dans le dédale des informations électorales, on reste sur notre faim. Bill Gates, évaluant ce grand cirque des IA, lance un pavé dans la mare : « Les gens utilisent les modèles comme leur moteur de recherche, et ce qu’ils obtiennent c’est du n’importe quoi. » Alors, avant de confier vos questions cruciales à une IA, peut-être vaudrait-il mieux interroger votre poisson rouge ou votre chat. Au moins, s’ils ne répondent pas, vous ne serez pas surpris.
Source : Techcrunch