red and white plastic storage box

Credits image : Roméo A. / Unsplash

Technologie
0

Quand Nintendo s’attaque au Yuzu, la justice pourrait bien presser un peu trop fort

Comme a dit un célèbre pirate informatique qui s’est retrouvé à naviguer sans boussole dans le cyberespace : « Il n’y a point de plaisir sans un brin de transgression ». Nintendo, le géant du jeu vidéo, semble ne pas partager cette vision ludique puisqu’il poursuit en justice les créateurs d’un émulateur de Switch fort populaire nommé Yuzu. Pourquoi ? Parce que cet outil permet aux joueurs de faire tourner les jeux destinés à la console sur leurs PC et appareils Android, une pratique qui selon Nintendo viole les lois anti-circumvention et anti-trafic de la loi DMCA.

Mais comment Yuzu fait-il grincer les dents de Nintendo ? L’entreprise japonaise enveloppe ses jeux d’un manteau d’encryption et de différentes sécurités pour éviter que des copies pirates ne se baladent joyeusement sur l’internet. Yuzu, cependant, possède la clé magique pour déverrouiller cette protection et permettre aux copies non autorisées d’être jouées sur PC et Android. Autrement dit, sans Yuzu, point de salut pour les pirates en herbe.

Nintendo voit rouge et veut couper l’herbe sous le pied de Yuzu.

La firme ne plaisante pas avec le DMCA, sous lequel il est illégal de contourner les mesures technologiques mises en place par les détenteurs de droits d’auteur pour protéger l’accès et la copie illégaux des œuvres protégées. Distribution de logiciel conçu principalement pour le contournement ? Cela constitue un trafic illégal. Les défenseurs de Yuzu se retrouvent donc dans le collimateur de Nintendo, accusés de faciliter le piratage à une échelle colossale.

Pour mieux comprendre l’impact de Yuzu, Nintendo souligne dans sa plainte que The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom s’est retrouvé éparpillé sur des sites pirates une semaine et demi avant sa sortie officielle, avec plus d’un million de téléchargements. Cerise sur le gâteau, Yuzu engrange environ 30 000 dollars par mois grâce au soutien de ses utilisateurs sur Patreon, sans parler des 50 000 dollars récoltés via la version payante de leur logiciel sur Google Play.

La demande de Nintendo est claire : mettre un terme à la distribution de Yuzu et obtenir réparation. Mais quelles pourraient être les conséquences de cette affaire ? Elle pourrait bien jeter les bases de futurs procès contre les émulateurs, malgré leur statut légal ambigu. L’affaire est à suivre, et pourrait bien redéfinir les contours de la légalité dans l’univers du Gaming.

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.