Est-il temps de repenser le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de l’actualité? Récemment, Meta a annoncé le retrait progressif de l’onglet Facebook News pour les utilisateurs aux États-Unis et en Australie. Cette décision soulève des questions cruciales sur l’avenir de l’information sur les plateformes sociales. Mais pourquoi un géant comme Meta prend-il une telle décision, et quels seront les impacts sur les éditeurs de presse et le public?
La déclaration de Meta mentionne une baisse de 80 % du nombre d’utilisateurs de l’onglet News aux États-Unis et en Australie sur l’année écoulée. L’information représente moins de trois pour cent de ce que les utilisateurs voient sur Facebook. Cette révélation conduit à s’interroger : les gens se détournent-ils réellement du contenu d’actualité sur Facebook, ou est-ce plutôt la conception de la plateforme qui les oriente vers d’autres types de contenus?
« Est-ce que l’ère des nouvelles sur les plateformes sociales touche à sa fin? »
En Australie, la décision de Meta de retirer l’onglet Nouvelles entraîne également la fin du paiement aux éditeurs pour leur contenu, une fois les accords actuels expirés. Il y a quelques années, Facebook avait bloqué les liens d’actualité dans le pays en réponse à une loi proposée, avant de revenir sur sa décision après avoir négocié avec les médias australiens. Qu’est-ce que cela révèle sur la relation tumultueuse entre les grandes plateformes et les producteurs de contenu?
Le retrait de l’onglet News par Meta et son refus d’entrer dans de nouveaux accords commerciaux pour le contenu d’actualité soulèvent des inquiétudes majeures. Avec environ 66 millions de dollars australiens consacrés aux médias par Meta, quel impact cette décision aura-t-elle sur l’industrie de l’information en Australie et ailleurs? Peut-on craindre une détérioration de la qualité de l’information accessible au public?
Tout n’est cependant pas sombre. Meta assure que les liens d’actualité n’ont pas été bloqués dans les pays concernés par le retrait de l’onglet News, permettant aux utilisateurs d’accéder à tout contenu d’actualité publié sur le réseau social. Les éditeurs peuvent continuer à publier des liens vers leurs articles sur leurs pages officielles comme à l’accoutumée. Cela suffira-t-il à maintenir un flux de nouvelles de qualité sur Facebook?
La décision de Meta de se détourner de l’actualité traditionnelle en faveur de contenus comme les vidéos courtes marque-t-elle la fin d’une ère pour les nouvelles sur les plateformes sociales, ou est-ce simplement un réalignement stratégique vers ce que le public valorise le plus? Quelles sont les implications pour la façon dont nous consommons les informations et comment cela façonnera-t-il l’avenir de l’actualité dans le paysage numérique?
Source : Engadget