« L’argent parle, mais tout ce qu’il dit c’est au revoir. » – Dans le monde du capital-risque, cette citation prend tout son sens, surtout quand il s’agit de financements pour les femmes et les fondateurs issus de minorités.
Ah, le financement par capital-risque. Un monde où les rêves grandissent aussi vite que les comptes en banque… en théorie. Mais pour les femmes et les fondateurs noirs, ce rêve semble parfois plus lointain que la galaxie Andromède. Pourtant, après une année 2021 record, les investissements ont fait une chute libre façon grand huit, laissant derrière eux les initiatives DEI (diversité, équité et inclusion) comme de vieux souvenirs à la dérive.
Pendant que les équipes mixtes engrangent petit à petit plus de financements, semblant bénéficier d’un effet « co-fondateur masculin magique », les fondatrices seules restent à environ 2% des financements. C’est comme courir un marathon avec des chaussures de plomb.
« En parcourant les hauts et les bas des financements pour les communautés marginalisées, une chose reste claire : le chemin vers l’égalité est plus sinueux qu’une course de Mario Kart. »
Côté fondateurs noirs, les promesses d’un soutien accru suite au meurtre de George Floyd ressemblent aujourd’hui davantage à des châteaux de sable emportés par la marée. Et avec seulement 1% du total des financements levés en 2022, on est loin du compte.
Et n’oublions pas les autres groupes marginalisés ! Les financements pour les fondateurs Latino et les membres de la communauté LGBTQ+ restent aussi bas que l’enthousiasme d’un chat à l’idée de prendre un bain. Pourtant, savoir où va l’argent est crucial si l’on souhaite changer les choses.
Alors que faire ? La route vers une réelle égalité dans le financement par capital-risque semble aussi longue que celle qui mène à la réforme fiscale. Mais comme le disent les experts, les investisseurs et les fondateurs eux-mêmes, comprendre le problème, c’est déjà commencer à le résoudre.
Au final, si le capital-risque était un jeu vidéo, les femmes et les fondateurs issus de minorités joueraient en mode « difficile » sans même le savoir. Mais comme dans tout bon jeu, l’important n’est pas la difficulté, mais bien de savoir jouer ses cartes. Ou, dans notre cas, de savoir lever des fonds.
Source : Techcrunch
