« L’intelligence artificielle, c’est comme l’humour, c’est mieux quand tout le monde peut en profiter! » – dit probablement personne avant cette affaire. Elon Musk, qui sait un rayon ou deux sur faire les gros titres, porte plainte contre OpenAI, l’organisation qu’il a co-fondé, et quelques autres pour un scénario digne d’un film de science-fiction où le profit prime sur l’humanité.
Imaginez un peu: OpenAI, qui devait être le chevalier blanc de l’IA au service de l’humanité, se retrouve accusé d’être devenu le larbin technologique de Microsoft. Il paraît que Microsoft, après avoir injecté la modique somme de 13 milliards de dollars et acquis 49% du gâteau, utilise allègrement les technologies OpenAI pour ses outils d’IA générative tels que Copilot. Allez savoir pourquoi Musk grogne…
« Dans une intrigue digne d’un thriller tech, l’IA générative devient le pion d’une querelle de géants. »
Le script se corse avec des révélations sur le développement d’une intelligence générale artificielle (AGI), censée bénéficier à l’humanité mais qui, selon Musk, finirait par remplir les poches de Microsoft. AGI, pour ceux du fond qui ne suivent pas, c’est comme avoir un cerveau humain, mais en fer et sans caféine. L’accusation va loin en qualifiant GPT-4, la dernière merveille de OpenAI, de « presque trop humain » et « propriété exclusive de Microsoft ».
Le fond de l’affaire, selon Musk, c’est que l’AGI pourrait devenir une menace majeure sous la tutelle d’entités à but lucratif, genre, oh, je ne sais pas… Google? En tout cas, il paraît que notre Elon national avait des visions d’Apocalypse et a décidé de jeter ses millions dans la bataille pour éviter cela. Parlant de jeter de l’argent, il a balancé pas moins de 44 millions de dollars chez OpenAI avant de dire « ça suffit » en 2018.
Et comme dans toute bonne histoire, il y a une rivalité. Depuis l’arrivée en fanfare du ChatGPT d’OpenAI en 2022, c’est la course à l’IA la plus cool entre les géants de la tech. Musk n’est pas en reste avec Grok, le rival de ChatGPT lancé sur son réseau social X. Un peu de concurrence n’a jamais fait de mal, dit l’adage.
Toutefois, la saga ne serait pas complète sans une dose de politique interne, un CEO revenu en grâce après un limogeage spectaculaire, et une nouvelle direction plus interessée par les billets verts que l’éthique de l’IA. Oh, et ajoutons à cela des poursuites judiciaires par des régulateurs et des médias criant au vol de contenu. OpenAI, précédemment décrit comme non lucratif, se retrouve dans une guerre ouverte sur plusieurs fronts.
OpenAI, de son côté, se défend bec et ongles, qualifiant la plainte de Musk de regrets d’un ex amant éconduit. Sam Altman, PDG d’OpenAI, rappelle même avec émotion les jours heureux où Musk était son héros. Qui sait, peut-être qu’une bande-son dramatique les accompagne dans leurs bureaux.
Avec cette guerre des étoiles de l’IA, on ne sait vraiment plus où donner de la tête. Une chose est sûre: dans la course au super-cerveau artificiel, on risque de se retrouver avec une sacrée gueule de bois technologique. Autant dire que cette histoire d’IA, c’est un peu comme faire une soupe avec trop de chefs; à la fin, on ne sait plus vraiment à quel saint se vouer. Ah, l’humanité et ses belles désillusions technologiques!
Source : Engadget
