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Credits image : Christian Lue / Unsplash

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Apple se prend une pomme de discorde à l’européenne

« Un fleuve en déni coule à Cupertino! », s’exclamait Tim Sweeney, le grand manitou d’Epic Games et critique émérite d’Apple, tout en réagissant à la nouvelle du jour concernant l’amende historique de 1,84 milliard d’euros infligée à la firme à la pomme par la Commission Européenne. Un coup de gueule lancé sur X qui, sans surprise, trouve son origine dans la relation tumultueuse entre Apple et les développeurs d’applications, Spotify étant cette fois-ci au cœur de l’affaire.source

Le géant de Cupertino, prévoyant de faire appel, semble jouer la carte de l’innocence offensée. Sweeney, lui, n’hésite pas à pointer du doigt les plaintes d’Apple qui, selon lui, ne sont qu’un écho lointain de leur relation autrefois prospère avec les créateurs d’applications — une époque où les deux parties profitaient joyeusement des fruits de leur collaboration.

Les temps changent, mais certaines habitudes ont la peau dure, surtout à Cupertino.

Pourtant, au fil des années, alors qu’Apple cherchait à gonfler son portefeuille de services, il a peu à peu serré l’étau sur les développeurs, les incitant à monétiser via les achats intégrés. Résultat : le géant ne voit toujours pas d’Alternative à son gâteau commissionné.

Cette gourmandise d’Apple a certes vu une exception en 2022 pour les applications dites « lecteurs », mais ne vous y trompez pas, la firme garde fermement la main sur le volant, contrôlant qui, comment, et quand on peut déroger à la règle.

Sweeney, toutefois, pavoise devant la décision de l’UE, lui qui a bataillé ferme contre Apple pour une affaire similaire avec son jeu Fortnite, un combat partiellement gagné aux États-Unis, où le juge a donné raison à Epic Games sur un point : les développeurs devraient pouvoir orienter les utilisateurs vers leurs propres sites de paiement.

En réponse, Apple a accepté de mettre en œuvre cette directive mais a décidé de se servir au passage, s’octroyant une commission de 27% sur ces transactions, un geste de « compliance malveillante » aux yeux d’Epic, qui ne compte pas en rester là.

Le combat de Sweeney trouve un écho dans la décision de l’UE, qui met en lumière les pratiques d’Apple jugées contraires à la loi. Pendant ce temps, sur le front boursier, Apple voit rouge, sa valeur de marché plongeant suite à la décision de l’UE, transformant une amende de 2 milliards en un problème à 80 milliards de dollars.

Spotify, de son côté, voit dans cette amende un « message puissant » mais reste prudent, connaissant la capacité d’Apple à naviguer entre les mailles du filet réglementaire. Et Sweeney, fidèle à son habitude, amplifie le message de Daniel Ek, PDG de Spotify, laissant présager que la lutte ne fait que commencer.

Source : Techcrunch

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