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Credits image : Kelly Sikkema / Unsplash

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Quand le Play Store devient le terrain de jeu des grandes négociations

«Qui aurait cru que les géants technologiques pouvaient être aussi pointilleux avec les règles, surtout quand il s’agit de leur tarte à la crème ?».

Les firmes indiennes, dont les applications ont été délaissées par Google la semaine dernière, ont finalement pris le taureau par les cornes. À défaut d’aimer les nouvelles règles de facturation du Play Store, elles commencent à s’y conformer pour retrouver leur place dans la cour des grands. Ah, l’attrait du Play Store, n’est-ce pas un peu comme celui d’un marché aux puces où on ne peut pas se permettre de ne pas être vu ?

Des plateformes de matchmaking telles que Shaadi, Matrimony.com et Bharat Matrimony sont de retour sur le devant de la scène, accompagnées d’autres applications comme Naukri et 99acres d’Info Edge, Kuku FM et Stage portées sur l’audio, sans oublier Altt d’Alt Balaji et le service de rencontre QuackQuack. Un melting pot d’applications qui, après un petit exil forcé, retrouvent le confort douillet du Google Play Store. Google, en grand seigneur des anneaux de l’économie numérique, propose aux développeurs trois options pour les achats in-app, avec chacune son charme particulier et ses promesses de frais moins amers.

Les firmes indiennes se plient finalement aux règles de facturation du Play Store pour faire leur grand retour.

Ce grand remue-ménage a aussi jeté de l’huile sur le feu concernant les distinctions de traitement entre les grosses entreprises et les plus petites, suscitant des appels à l’aide gouvernementale et des plaintes auprès de l’antitrust indien. Imaginez un peu : Google accorderait un traitement de faveur à des entreprises comme Spotify, la laissant échapper à la fameuse « Google tax » grâce à un deal secret. De quoi faire grincer des dents.

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos développeurs qui pointent du doigt les frais de Google comme un fardeau supplémentaire sur leurs frêles épaules d’entrepreneurs. Un poids d’autant plus lourd que les alternatives au Play Store, bien qu’existantes, peinent à atteindre la taille critique pour être de sérieux concurrents. « Sideload ? Connais pas. » semblent dire ces irréductibles défenseurs du Play Store. Google, de son côté, reste campé sur ses positions, arguant que l’équité parmi les développeurs passe par l’adhésion à ses règles.

On le voit bien, le débat est loin d’être clos. Entre accusations de favoritisme, quêtes de solutions alternatives et requêtes d’intervention réglementaire, le petit monde des applications indiennes sur le Play Store a des airs de série dramatique. Les entreprises en quête de justice sociale numérique ne perdent pas espoir face au géant Google. L’histoire nous dira si David parviendra encore à vaincre Goliath, en attendant, ce n’est pas les startups qui manquent de pierres.

En conclusion, il semble que dans la cour de récréation numérique de Google, certaines marques doivent grimper à la corde tandis que d’autres bénéficient d’un ascenseur. Reste à voir si ces turbulences entre développeurs et le géant américain finiront par trouver un terrain d’entente. Après tout, il ne faudrait pas que cette histoire se termine en « Google Play-sserette » !

Source : Techcrunch

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