« Dans un monde où tout le monde semble avoir quelque chose à dire, être entendu n’a jamais été aussi chic. » Imaginez: autrefois, seuls les élus au savoir quasi mystique du son pouvaient se pavaner avec un microphone lavalier. Mais voici que le vent a tourné, apportant avec lui une pléthore de micros cravate abordables pour les communs des mortels. Et qui mieux que Shure, le vénérable oracle du son de Chicago, pour entrer dans la danse avec son MoveMic?
Gare à vous, Anker et DJI, car vous n’avez fait que paver la route pour les vrais maîtres du son. Shure, avec presque un siècle d’expérience, tend gentiment le micro vers nous, simples mortels, désireux de capturer l’essence même du brouhaha de notre quotidien. Le MoveMic n’est pas seulement un outil; c’est une promesse de clarté dans un monde saturé de bruits.
Le MoveMic de Shure, un périple auditif dans le tumulte du quotidien.
Je me prépare à tester le MoveMic la semaine prochaine à Modex, Atlanta. Entre les conventions bruyantes et les interférences sans fil, si le MoveMic peut s’en sortir, alors c’est qu’il est vraiment à la hauteur. Et entre nous, trouver un micro qui rend justice à nos podcasts et interviews comme au bon vieux temps, sans que l’écoute en devienne une corvée, tient presque du miracle. Ah, le rêve d’une conversation pure, sans le besoin de décoder ce qui se dit!
À 249 $ pour un seul micro et jusqu’à 499 $ pour le pack complet, le MoveMic est loin d’être un jouet. Mais hé, si on cherche la qualité, il faut être prêt à sortir la carte de crédit. L’absence de compatibilité directe du récepteur avec le boîtier de charge peut faire tiquer, mais ne dit-on pas que les meilleurs parfums viennent dans les plus petits flacons… ou quelque chose du genre?
Le fait que le MoveMic se connecte sans récepteur à un téléphone est un petit bijou technologique. Mais si vous aspirez à le connecter à une caméra, un ordinateur, ou à explorer au-delà du jardin clos de Shure, le récepteur devient votre Saint Graal. Pour l’instant, il se limite à deux micros, ouvrant la porte à une concurrence innovante capable d’en gérer trois. Et voilà que le manque de capacité à brancher un micro cravate filaire au MoveMic donne à réfléchir; après tout, même DJI l’avait envisagé.
Source : Techcrunch