« Quand la technologie rencontre le drame, cela donne une série Netflix non encore produite. » Elon Musk, cette figure emblématique de la tech, semble toujours trouver de nouveaux territoires à explorer, même lorsqu’il s’agit de tribunaux. Il paraît que notre cher Elon a décidé de poursuivre OpenAI pour avoir osé s’éloigner de sa noble quête non lucrative. Ce dernier prétend que tout ce chahut n’est rien de moins qu’une quête pour les profits. Ironie du sort, il aurait bien aimé fusionner OpenAI avec Tesla ou, mieux encore, prendre les rênes de l’entreprise, juste pour garder les choses intéressantes.
Flashback en 2015, OpenAI a fait une entrée fracassante dans le monde, bras levé de $1 milliard, un chiffre suggéré par Musk himself. Cet argent ne tombant pas du ciel (et certainement pas en totalité de la poche d’Elon), OpenAI n’avait en réalité récolté qu’une fraction de cette somme. Pourquoi s’embarrasser de détails quand on peut viser la lune, n’est-ce pas?
« L’IA, c’est comme une soirée Tupperware, ça coûte cher, il faut beaucoup de puissance… et Elon Musk veut toujours prendre le contrôle. »
Les discussions sur la transition d’OpenAI en entité lucrative ont suscité chez Musk une certaine soif de contrôle, désirant la majorité de l’équité et les rênes de l’entreprise. OpenAI, cependant, n’était pas très chaud à l’idée de lui accorder les clés du royaume. En réponse, Musk a joué la carte du portefeuille serré, retenant les financements pendant que les discussions tournaient en rond.
Elon, ne perdant jamais une occasion de briller, a donc proposé d’attacher OpenAI à Tesla, proposant un financement par le constructeur automobile. Selon lui, c’était l’unique moyen de rivaliser avec Google. Et puis soudain, comme un tweet envoyé à 3h du matin, cette idée n’a jamais vu le jour et Musk a quitté le navire.
Musk ne s’est pas arrêté là. Dans sa quête sans fin pour le contrôle (ou le drama ?), il a accusé OpenAI de devenir le jouet fermé de Microsoft, se délectant des technologies IA pour alimenter de juteux profits via Bing, entre autres. Microsoft, se retrouvant indirectement dans le feu des projecteurs, continue de compter ses milliards, probablement.
En fin de compte, OpenAI reste nostalgique de l’époque où Musk était une source d’inspiration plutôt qu’un plaignant. Pendant ce temps, sur Twitter, des éclats de souvenirs fossilisés refont surface grâce à Sam Altman, faisant écho à une époque révolue où la concurrence se faisait moins au tribunal et plus dans l’innovation.
Source : Engadget
