« On ne peut pas échapper à son ombre, mais les étudiants de l’UNC vont essayer de le faire. » Les apps sociales anonymes sont au bord du précipice, et lorsque je dis « bord », je parle d’un bord bien trempé dans le scandale et la controverse. Ah, l’ironie d’un monde où parler à l’ombre peut vous valoir un ticket pour l’exil numérique !
Peter Hans, le Président du système universitaire de la Caroline du Nord, a brandi la baguette magique (ou plutôt, le marteau du blocage) contre l’utilisation de Yik Yak, Fizz, Whisper, et Sidechat sur les campus. Ces plateformes digitales, bien qu’aimées pour leurs messes basses, sont accusées de faire fi de la gentillesse, flirtant avec l’intimidation et une indifférence flagrante envers le harcèlement.
Ces plateformes sont un peu comme ce graffiti dans les toilettes que personne n’efface : elles attirent les jeunes avec des promesses de liberté anonyme mais finissent souvent par devenir le théâtre de comportements répréhensibles.
« Les apps anonymes, c’est le yoyo de la tech: toujours en train de monter et descendre, mais sans jamais rester en place. »
Le tour de magie de ces apps ne cesse de fasciner, revenant sous de nouvelles formes malgré des échecs passés. Yik Yak, notamment, s’est offert une résurrection, prouvant que, comme les cafards, certaines techs ne meurent jamais vraiment.
Les universités ont longtemps tourné un œil aveugle à ces plateformes, qui, malgré leur prévalence, semblent toujours surgir de nulle part pour les administrateurs, tel un coup de téléphone inattendu en pleine nuit. Mais avec l’UNC sonnant le glas, la sonnette d’alarme est tirée : le compteur tourne pour ces applications.
Le président Hans espère que cette démarche incitera à une réflexion plus profonde sur les choix technologiques. Fait intéressant, il compare notre relation actuelle avec la technologie à la prescription d’opium aux enfants dans le passé, soulignant un moment de lucidité imminent concernant notre consommation digitale.
Malgré les efforts de l’UNC, l’avenir des applications sociales anonymes reste incertain. Les fondations sont ébranlées, mais est-ce suffisant pour provoquer un changement de cap ? Seul le temps nous le dira.
En attendant, comme les étudiants pourraient le dire : « Si tu ne peux pas les battre, contourne-les ». Après tout, la technologie a toujours été un jeu de cache-cache, n’est-ce pas ?
Source : Techcrunch