« Si un supervolcan se réveille, vaut mieux avoir son manteau… ou pas! »
La NASA, ce n’est pas seulement des fusées et des satellites, c’est aussi de temps en temps des idées dignes d’un film de science-fiction. Imaginez : un plan pour éteindre un supervolcan menaçant d’éructer. Oui, vous avez bien lu. Mais ne prenez pas votre pelle tout de suite pour aider, des chercheurs de la NASA au Goddard Institute for Space Studies et de l’Université Columbia ont peut-être trouvé une raison de laisser vos outils au garage.
Il s’avère que le cauchemar d’un hiver volcanique profond et glacé à la suite d’une « super-éruption » relève plus du film catastrophe que de la réalité. En effet, leur étude montre qu’une telle éruption, bien que libérant une quantité astronomique de gaz et de cendres dans l’atmosphère, ne plongerait probablement pas notre planète dans des températures arctiques globales.
« Une super-éruption n’entraînerait pas nécessairement un désastre global.”
La notion qu’une éruption de cette échelle puisse nous affecter globalement est remise en question. Le refroidissement attendu serait relativement modeste et ne contribuerait pas à une catastrophe à l’échelle mondiale pour l’humanité ou les écosystèmes. Ce qui semble souligner l’extraordinaire résilience de notre planète face aux tumultes géologiques.
Pour contexte, l’éruption du Mont St. Helens en 1980, avec son expulsion de 0,67 miles cubes de roche volcanique semble bien timide comparée à l’idée d’une super-éruption. Pourtant, même ces géants endormis que sont les supervolcans, capables de remodeler la surface terrestre, ne signeraient pas nécessairement la fin du monde comme nous le connaissons.
Les chercheurs ont utilisé des simulations pour observer l’impact qu’une telle éruption aurait sur notre planète. Bien que certains refroidissements seraient inévitables, il s’avère que ce ne serait pas plus dramatique que les plus grandes éruptions des temps modernes. Un léger coup de froid, mais pas de quoi mettre en pause la vie telle que nous la connaissons.
Alors, même si l’idée d’un supervolcan rend l’équipe de la NASA suffisamment nerveuse pour élaborer des plans d’intervention, il semblerait que nous n’ayons pas à craindre un hiver éternel. Au final, il est préférable de prévenir que guérir, surtout lorsqu’il s’agit de phénomènes naturels d’une telle ampleur. Mais une chose est sûre, nos couches de vêtements supplémentaires peuvent rester au placard pour le moment.
Source : Mashable